Un questionnaire pour scanner la vie quotidienne des femmes

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Les élus et Bénédicte de Kerprigent, directrice de l'Institut des Hauts-de-Seine, ont lancé le questionnaire "Sourire de femmes" à l'occasion de l'arrêt du Bus Santé Femmes au Plessis-Robinson, vendredi 12 mars.CD92/OLIVIER RAVOIRE
L’Institut des Hauts-de-Seine lance « Sourire de femmes », une enquête qui passe au crible les habitudes de vie des femmes habitant les Hauts-de-Seine et les Yvelines.

Vie personnelle et professionnelle, santé, vie sociale… Toutes ces thématiques font partie du questionnaire « Sourire de femmes », distribué à partir de vendredi 12 mars à l’occasion de la Journée internationale des droits de la Femme et pour une durée d’un an dans les Yvelines et les Hauts-de-Seine.

L’Institut des Hauts-de-Seine a élaboré cette enquête interdépartementale en partenariat avec l’Adavip 92 (Association départementale d’aide aux victimes d’infractions pénales) et Hauts-de-Seine Habitat. « Il s’agit de dresser un tableau complet de la qualité de vie des femmes. Nous nous sommes posés la question du ressenti du bonheur d’une femme dans sa vie quotidienne avec le cumul de la vie personnelle et professionnelle, résume Bénédicte de Kerprigent, directrice générale et fondatrice de l’Institut des Hauts-de-Seine. La femme d’aujourd’hui est peut-être au bord du burn-out qui s’est accentué avec le Covid et le confinement. Ce phénomène n’est pas assez mesuré et pris en compte car il n’a pas de caractère d’urgence. »

Objectif : 2 500 réponses

« Vous sentez-vous libre dans vos choix de vie ? », « Si vous êtes en couple, êtes-vous satisfaite de votre relation ? » Les questions posées abordent de manière indirecte les violences faites aux femmes. « Nous leur demandons par exemple si elles ont déjà subi des injures, des questions auxquelles les femmes peuvent répondre plus facilement, tout en restant très général sur le bien-être, explique Mourad Souames, directeur des études en santé publique à l'Institut qui a participé à l’élaboration de l’enquête. Nous avons déjà fait ce type d’enquête mais uniquement auprès des femmes qui fréquentent l’Institut. Cela nous donne beaucoup d’informations comme le taux de famille monoparentales ou de femmes en surpoids. »

Ce questionnaire sera distribué pendant un an lors des tournées du Bus Santé Femmes ainsi que dans les Écoles françaises des Femmes des Hauts-de-Seine et des Yvelines. « Mais nous allons le diffuser très largement dans les mairies ou dans les associations car nous voulons avoir des réponses de femmes de tous âges et de toutes catégories sociales », poursuit Bénédicte de Kerprigent qui s’est fixé un objectif de 2 500 retours en un an. « Ceux-ci nous permettront d’affiner notre accompagnement des femmes avec des psychologues ou de la prévention. »