Le Département, locomotive de l’économie positive

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Denis Larghero, à droite, aux côtés de Jacques Attali, fondateur de l’Institut de l’Economie Positive, à l’occasion du Global Positive Forum à l’auditorium du Monde. C'est à cette occasion qu'a été dévoilé l'indice de positivité des Hauts-de-Seine pour 2021. CD92/JULIA BRECHLER
L’indice de positivité des Hauts-de-Seine a été dévoilé à l’occasion du Global Positive Forum, colloque organisé ce 9 mars par l’Institut de l’Économie Positive autour des enjeux d’une croissance « positive durable et inclusive ». À hauteur de 78 %, il est en légère hausse.

La prise en compte des générations futures, le pari sur un temps long et sur l’innovation… Ce sont là des piliers de l’économie positive, concept forgé par Jacques Attali, fondateur d’un Institut dédié, l’Institut de l’Économie positive. L’indice de positivité se veut la traduction concrète de cette démarche : il s’agit d’un outil de mesure globale de la performance des organisations « nations, territoires, ou entreprises », sous l’angle d’une croissance « positive durable et inclusive ». En 2018, les Hauts-de-Seine ont été le premier département – et le seul à ce jour – à faire calculer le leur, aux côtés des villes de Paris ou du Havre. « On reproche souvent à certains acteurs publics d’être dans les déclarations de bonnes intentions. L’intérêt de cet indice est d’objectiver notre démarche, de rendre visibles et mesurables nos progrès , explique Denis Larghero, vice-président du Département chargé de l’attractivité du territoire selon qui il est par ailleurs « courageux » d’être audité par un acteur indépendant.  Chaque année l’action départementale est ainsi passée au crible de vingt-cinq indicateurs.

Un score en hausse

À hauteur de 78 %, le Département affiche en 2021 un score global en hausse de 0,3 point par rapport à 2020 (77, 7 %) et de six points supérieur à son score de départ, ce qui le rapproche de nations « aussi exemplaires que la Norvège et l’Islande ». « Cette progression continue sur quatre ans est remarquable et d’autant plus ces deux dernières années où la conjoncture a été difficile, rappelle Denis Larghero. Pendant cette période, le Département est venu en soutien aux communes, aux commerçants et aux acteurs de l’économie sociale et solidaire. » Dans le détail, l’institution se distingue par ses excellentes performances environnementales (96,8 %), ainsi que par sa dynamique, autrement dit son attractivité (84,6 %) et par son cadre de vie (77,5 %). Dans la catégorie gouvernance (65,8%) les dispositifs participatifs proposés aux jeunes tels que le Curious Lab, un laboratoire d’idées innovantes, alimentent la tendance favorable. Enfin le score de l’inclusion (65,5 %), au cœur des politiques départementales, est en progression d’un point, la collectivité s’apprêtant à voter un « budget inégalé qui va permettra d’aller encore plus loin. »

Cette annonce est venue couronner une journée de réflexion dans le cadre du Global Positive Forum, organisé cette année par l’Institut dans l’auditorium du journal Le Monde et abordant les enjeux liés à l’enfance, la lutte contre la pauvreté, la réconciliation avec la nature… Une vision panoramique qui est aussi celle du Département : « Nous avons pris la mesure de notre rôle dans l’agglomération parisienne et nous sommes pleinement engagés dans les grands enjeux mondiaux, au-delà de nos compétences règlementaires », souligne Denis Larghero.

 

 

Un incubateur pour l’économie positive

Le Département met en actes l’économie positive en partenariat avec la CCI des Hauts-de-Seine. A partir de mai et pour six mois, le Positiv’ Incuba’School proposera aux créateurs d’entreprises et porteurs de projets un accompagnement sur le plan citoyen, sociétal et environnemental. « Le but est de valoriser les initiatives territoriales des startups, en lien avec les enjeux de l’économie positive », explique Denis Larghero.