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Femmes victimes de violence

Femmes victimes de violence

Le Département a mis un place un programme de lutte contre les violences faîtes aux femmes comprenant la lutte contre les violences proprement dîtes mais également le soutien des actions de prévention en faveur des victimes, du grand public et des professionnels des Hauts-de-Seine.

 

Prévention

Les actions de prévention contribuent à améliorer la condition des femmes par la sensibilisation et l'information du grand public et des professionnels des Hauts-de-Seine et des Yvelines.
Les actions visant à informer les femmes sur les questions relatives à des problématiques de violences conjugales sont proposées par le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) à Nanterre et Clamart.

Le Département des Yvelines travaille en partenariat avec l’association Women Safe, historiquement implantée sur le territoire, autour de 3 piliers :

  • la sensibilisation,
  • la détection et l’orientation,
  • et la prise en charge.

Women Safe propose une prise en charge globale des victimes et de leurs enfants. D’autres associations telles que Alternative, FLORA sont également soutenues par le Département des Yvelines.

 

 

Accueil et écoute

L'accueil et l'écoute par le dispositif inter-associatif Femmes Victimes de Violences (FVV92) pour répondre le plus rapidement possible aux besoins de toutes les victimes de violences conjugales, sexuelles, intra-familiales professionnelles, harcèlement...
Ce dispositif est coordonné par quatre associations : l’Escale, l’AFED 92, l’ADAVIP 92 et SOS femmes alternative (Centre Flora Tristan).

Ces associations travaillent en lien étroit avec les 13 services des solidarités territoriales, pour accompagner ces femmes dans leurs démarches (hébergement d’urgence, accès aux droits, démarches juridiques et administratives diverses, recherche de logement…).

Un numéro d'appel départemental

 01 47 91 48 44 (de 9h30 à 17h30)
50 permanences d’accueil et d’écoute sont proposées sur le territoire des Yvelines, ainsi que des groupes de paroles et des formations en direction des professionnels pour améliorer les pratiques.

Logement et accompagnement

Le logement temporaire et l'accompagnement de femmes victimes de violences qui ne peuvent accéder immédiatement de manière autonome à un logement ordinaire et qui sont accompagnées notamment par les travailleurs sociaux vers les 130 places d’hébergement financées par le Département des Hauts-de-Seine pour ces femmes et leurs enfants, au sein de trois associations alto-séquanaises (l’Escale Solidarité Femmes, le centre Flora Tristan et l’AFED92), et vers des places prioritaires réservées auprès du SIAO.
Au même titre, plusieurs associations interviennent sur le territoire des Yvelines (Women Safe, Alternative, FLORA, Etincelle…). Le secteur de Mantes-la-Jolie propose également un appel à candidature à l’ensemble des acteurs du champ de l’hébergement et du logement pour mettre un hébergement de courte durée à disposition des femmes et de leurs enfants.

Les Départements jouent pleinement leur rôle d’évaluation sociale et d’orientation pour assurer en urgence la mise à l’abri. Dès lors qu’ils sont saisis, ils traitent en priorité absolue les demandes de femmes victimes de violence.  

-     Le dispositif de Téléprotection Grave Danger (TGD)
Les deux Départements disposent du dispositif Téléprotection Grave Danger (TGD). Il s’agit d'attribuer, sous certaines conditions, un téléphone portable d'alerte géolocalisé aux femmes victimes de violences conjugales de la part de leur compagnon (conjoint, concubin, partenaire de pacs ou ex.) ou victimes de viols, en situation de très grave danger. Il est relié en permanence à une plateforme d’assistance capable de mobiliser rapidement les services de police.
A ce jour, 12 téléphones sont disponibles dans les Hauts-de-Seine et 20 dans les Yvelines.


-     Par ailleurs, un portail de signalement des violences sexuelles, violences conjugales et harcèlement, permet aux victimes et aux témoins de se confier en ligne, 24h/24h, autour duquel se relaient 18 policiers et une psychologue, au commissariat de Guyancourt.
Les professionnels du territoire de Saint Quentin en Yvelines ont été sensibilités au fonctionnement de cette plateforme. Seules 2 plateformes de ce type existent en France (la seconde est à Rennes).