Le parc départemental André-Malraux, un espace de verdure du Département des Hauts-de-Seine situé au pied de La Défense.

Le parc départemental de la Roseraie, un nouveau havre de verdure à Châtenay-Malabry

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Environnement et cadre de vie

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Environnement et cadre de vie
Les allées verdoyantes du parc départemental de la Roseraie à Châtenay-Malabry
Le parc de la Roseraie à Châtenay-Malabry est un nouvel espace vert du Département de 8 hectares mêlant biodiversité, patrimoine historique et paysages à l’anglaise. CD92/WILLY LABRE
Le 4 août, le parc départemental de la Roseraie, situé à Châtenay-Malabry ouvre ses allées au public. Ce site exceptionnel, inscrit aux Monuments historiques, offre huit hectares de nature en plein cœur de la ville, enrichissant le patrimoine vert du département. Il sera inauguré le 20 septembre en présence de Georges Siffredi, président du département des Hauts-de-Seine.

Le dernier né des parcs départementaux est une ancienne propriété du XIXᵉ siècle aménagée par le célèbre paysagiste Louis-Sulpice Varé. Il dévoile un paysage à l’anglaise mêlant étangs, sous-bois, prairies et arbres remarquables. Les visiteurs pourront y découvrir des essences rares comme des pins laricio de Corse ou des platanes d’Orient, ainsi que des vestiges historiques tels que l’orangerie, le château d’eau et l’escalier de la maison des Arouet, famille de Voltaire.

Une politique d'acquisition volontariste

Autrefois occupé par le Creps, le site a été partiellement réaménagé par le Département dans le cadre de sa stratégie nature, visant à rendre accessibles 20 hectares supplémentaires d’espaces verts d’ici fin 2025.  La Roseraie illustre le volontarisme du Département dans ce domaine. En 2016, la Région devient propriétaire de ces quelque 15 ha dont le Département rachète 8 ha en octobre 2024, un protocole avec la ville de Châtenay-Malabry venant encadrer cette scission d’un site patrimonial.  Le foncier étant rare, le Département actionne tous les leviers pour à sa disposition pour répondre à son ambition. À défaut d’acquisitions, le Département peut contractualiser avec des propriétaires institutionnels ou privés et avec d’autres aménageurs, comme sur l’île Seguin, où Val de Seine Aménagement réalise en ce moment un jardin, qui passera dès son ouverture début 2026 sous gestion départementale.