CD92/Julia Brechler

« Le Département est la porte de la République que nos concitoyens poussent en premier »

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Les présidents des Départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines ont présenté conjointement leurs vœux, mardi 10 janvier, aux côtés de Gérard Larcher, président du Sénat et sénateur des Yvelines et des préfets des deux départements.CD92 / Olivier Ravoire
Lors d’une cérémonie de vœux commune aux Départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine organisée au Haras de Jardy, à Marnes-la-Coquette, Georges Siffredi et Pierre Bédier ont appelé à « une nouvelle décentralisation ».

Annulée pour cause de Covid-19 en 2021 et 2022, la cérémonie des vœux des présidents des deux conseils départementaux, qui ont noué une alliance innovante notamment en matière de solidarité, de commande publique ou de mobilités, a été l’occasion de tirer les conclusions de la pandémie, une crise dont l’institution départementale sort renforcée. « Face à la crise, nos Départements ont joué et continuent de jouer un rôle primordial : capables d’agilité, surmontant les carcans administratifs, garants de la solidarité de notre pays : nous sommes, avec les communes, cette porte de la République que nos concitoyens poussent en premier, ces élus à la portée de tous, réactifs car ancrés dans le territoire », a souligné Georges Siffredi.

En conséquence, les deux présidents des Départements de l’Ouest francilien ont appelé à une nouvelle décentralisation, pour « laisser vivre les énergies et les ambitions locales ». « Notre partenariat a montré combien la liberté est gage d’innovation », a souligné Georges Siffredi, citant la création du Foyer d’accueil médicalisé Patrick-Devedjian pour les adultes atteints de handicap psychique ou de troubles du spectre autistique et de l’Institut du psycho-traumatisme de l’enfant et de l’adolescent, deux structures venues palier une carence de l’État.

« Ce que nous proposons au gouvernement, c’est d’oser un authentique pacte de confiance, fondé sur une claire répartition entre d’une part, ce qui relève de la responsabilité de l’État, afin qu’il puisse se recentrer sur ses missions stratégiques et d’autre part, les compétences qui, pour être exercées efficacement, doivent relever des collectivités territoriales et de la responsabilité des élus locaux », a conclu Georges Siffredi.