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Georges Siffredi : « Le Département est la collectivité qui agit et innove pour le bien-être de tous »

Mon département

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Le président du Département, Georges Siffredi, au côté du président des Yvelines, Pierre Bédier, du préfet des Hauts-de-Seine, Laurent Hottiaux et de Victor Devouge, sous-préfet des Yvelines, à l'occasion des voeux aux personnalités, mardi 9 janvier, au domaine départemental du haras de Jardy.CD92 / Olivier Ravoire
À l’occasion des vœux aux personnalités organisés en commun avec les Yvelines, au domaine départemental du haras de Jardy, le président des Hauts-de-Seine a défendu la légitimité de l’échelon départemental et appelé à une relance de la décentralisation.

« Une crise structurelle de notre modèle de financement dont, pour l’heure, nous ne voyons guère l’issue », c’est ainsi que le président du Département des Hauts-de-Seine, Georges Siffredi a résumé le contexte auquel seront confrontées, en 2024, les collectivités locales. « Alors que nous avons, depuis quatre ans, perdu tout levier fiscal et que nos ressources dépendent désormais du bon vouloir de l’État, la crise de l’immobilier vient assombrir encore ce tableau préoccupant, a-t-il insisté. Quand on sait que nos collectivités sont les acteurs majeurs de l’investissement public, nul besoin d’être un grand économiste pour en comprendre les effets délétères sur la croissance et l’emploi dans notre pays… » M. Siffredi a ainsi appelé à mettre fin « à la petite musique lancinante qui pointe du doigt les Départements » et à relancer la décentralisation en insufflant « un nouvel élan de liberté ».

Énergie locale décarbonée

« Qui peut penser que l’État ferait mieux quand on se souvient de l’état des collèges ou des routes avant 1983 ? », a-t-il lancé avant de lister l’ensemble des réalisations départementales majeures qui ponctueront l’année telles que la préfiguration de la Maison de l’Avenir, un établissement inédit en France, imaginé avec le professeur Marcel Rufo pour la réussite des enfants et des adolescents, la poursuite d’investissements structurants tels que les nouveaux collèges de Châtenay-Malabry et du Plessis-Robinson, le musée du Grand Siècle ou encore le renouvellement urbain à travers le dispositif « Quartier d’Avenir ».

Le début de l’année 2024 sera aussi marqué par la création d’une société d’économie mixte dont la mission sera de soutenir les communes, de créer des synergies avec les acteurs du secteur et de promouvoir l’innovation pour développer un véritable « mix énergétique », et « fournir une énergie locale, décarbonée à un coût optimal ».

Une année olympique

Mais le temps fort de l’année 2024 sera « l’aventure olympique », un défi que les Hauts-de-Seine et les Yvelines vivront ensemble, puisque les deux Départements de l’Ouest francilien accueilleront 14 épreuves, dont le marathon et le cyclisme qui sillonneront les deux territoires. Dans les Hauts-de-Seine, le Stade départemental Yves-du-Manoir, l’enceinte mythique des Jeux de 1924, entièrement reconstruit par le Département, est déjà le premier site sportif livré pour le grand événement de l’été. « 2024 s’annonce, plus que n’importe quelle année, particulièrement sportive, a conclu le président du Département. Je souhaite qu’elle soit couronnée de nombreuses victoires. Pour nos athlètes bien sûr, mais aussi pour nous tous, à titre individuel et collectif. Car c’est aussi cela, l’esprit de l’olympisme : la persévérance, la détermination, la capacité à surmonter les obstacles et à tenir face à l’adversité. En ce qui nous concerne, nous innovons, nous faisons vivre les énergies, nous soutenons les initiatives locales. Bref, pour être dans le ton de cette année olympique, nous « mouillons le maillot », avec un seul cap : celui de l’efficacité de l’action publique ».