De nouvelles réponses à la seconde vague

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Solidarité Économie et emploi

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Solidarité Économie et emploi
De nouvelles aides sont mobilisées pour les entreprises. Les projets des établissements sociaux et médico-sociaux du territoire sont significativement revalorisés. CD92/ JULIA BRECHLER
La relance économique et sociale reste la priorité des conseillers départementaux, réunis ce vendredi 11 décembre, qui ont notamment renouvelé leur soutien aux petites entreprises impactées par la crise.

En hommage au président Giscard d’Estaing, la séance a été ouverte par une minute de silence. En ce mois de décembre, elle est habituellement dédiée au vote du budget primitif mais ce n’a pas été le cas cette année, exceptionnelle en tous points : « Ce décalage a paru nécessaire afin d’apporter une réponse adaptée à l’ampleur de la crise que nous traversons, marquée par une seconde vague, dont les conséquences s’ajouteront à celle du confinement du printemps 2020 », explique le président du Département, Georges Siffredi. Pour permettre la poursuite de l’action départementale jusqu’au vote de l’exercice suivant, au premier trimestre 2021, les élus ont adopté une décision modificative au budget 2020.

Maintien des aides aux entreprises

Parmi les mesures financées, la prolongation du fonds de soutien aux petites entreprises à hauteur de 15, 3 millions d’euros ce qui revient « à tripler la somme initialement prévue ». Un effort est fait également en matière sociale avec une revalorisation significative à hauteur de 17, 5 millions d’euros pour 2021 des nouveaux projets des établissements sociaux et médicosociaux, soit une enveloppe globale de 252 millions d’euros. Depuis septembre le Département avait déjà accordé à ces derniers des aides spécifiques, mais aussi prolongé son dispositif d’aide au retour à domicile des personnes âgées et octroyé une prime de 1 000 euros aux auxiliaires de vie. Pour répondre à l’urgence sociale a aussi été adopté un nouveau programme d’insertion triennal 2021-2023, en collaboration avec le département des Yvelines qui s’appuiera sur l’agence ActivitY'. 

Solidarité avec les communes

Les modalités de la solidarité envers les communes, dans le cadre des contrats de développement Département-villes, mis en place il y a bientôt dix ans, évoluent pour tenir compte de l’inflation, financer le fonctionnement des nouvelles ouvertures d’établissements  municipaux d’accueil du jeune enfant et enfin  « valoriser l’exemplarité pour le développement durable et la protection de l’environnement, notamment lorsque les villes s’engagent au-delà des obligations règlementaires, dans leurs opérations d’investissement », explique Georges Siffredi pour qui cette dimension « sera demain la question centrale de nos politiques publiques. La qualité de vie dans les Hauts-de-Seine en dépend ».

Développement durable

Le Département s’engage lui-même dans cette voie comme en témoignent le rapport de développement durable 2019« avec de nombreuses actions dans les domaines des énergies renouvelables, du recyclage des déchets, de la gestion de l’eau » - ou le score de 77, 7 % obtenu au classement 2020 de l’indice de de positivité, calculé par l’Institut de l’économie positive, soit trois points de plus qu’en 2019. 

Vœu pour l’Arménie

À l’unanimité, les conseillers ont aussi adopté un vœu, adressé au président de la République et au gouvernement, appelant à la reconnaissance de la République du Haut-Karabagh et  à l’ouverture d’une enquête internationale sur les crimes de guerre qui auraient été commis pendant le conflit ayant opposé, à partir de fin septembre dans cette région du Caucase, l’Arménie et l’Azerbaïdjian. Avant le cessez feu du 9 novembre, un premier vœu avait été adopté, également à l’unanimité, pour appeler à l’arrêt des hostilités. Le Département entretient des liens forts avec l’Arménie dans la région du Tavouch où est mis en œuvre un programme de développement agropastoral.