Boulogne-Billancourt : un second contrat de développement pour 2019-2021

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Plusieurs projets d'envergure pourront aboutir dans les années à venir grâce au soutien du Département, formalisé par un contrat. Il permet aussi le fonctionnement des services de proximité.CD92/OLIVIER RAVOIRE
Le Département a renouvelé son partenariat avec la ville de Boulogne-Billancourt en signant, le 11 octobre, un deuxième contrat de développement pour la période 2019-2021 à hauteur de treize millions d’euros.

Treize millions d’euros. Le montant de ce second contrat de développement est à la hauteur des besoins d’une commune de plus de 100 000 habitants comme Boulogne-Billancourt. « Deuxième ville d’Île-de-France après Paris, nous ne pouvons agir seuls et le Département est notre partenaire privilégié. Cette signature, c’est une façon de contractualiser un accompagnement », se félicite son maire Pierre-Christophe Baguet. Ce dispositif lancé en 2011 qui regroupe toutes les subventions aux communes dans un contrat unique sur trois ans présente de nombreux avantages : éviter le saupoudrage des aides, concentrer les financements sur les projets structurants, donner une meilleure lisibilité aux communes... Sur l'enveloppe accordée en 2019-2021,en investissement, près de 7,4 millions iront au réaménagement de l’espace Bernard-de-Palissy, du groupe scolaire Fessart/Escudier, de la crèche Gallieni-Bellevue ou encore aux travaux au cimetière Pierre-Grenier, dont les platanes sont attaqués par le chancre coloré. En fonctionnement, plus de 5,6 millions financeront les établissements municipaux d’accueil du jeune enfant, la coordination gérontologique et les activités culturelles et sportives.

Par l’intermédiaire de sa conférence des financeurs, le Département apporte aussi un soutien de 50 000 euros au projet innovant « Comme à la maison », initié par la Ville et encore unique en France. L’idée ? Offrir un temps de répit aux salariés à horaires discontinus des secteurs de l’aide à domicile, de plus en plus nombreux (300 000 dans les Hauts-de-Seine) et dont le territoire a besoin. Une grande partie d’entre eux sont dans l’incapacité de rentrer chez eux entre deux missions. « Ce projet, c’est d’abord du bien-être apporté aux gens dont le travail est pénible, il va changer leur vie quotidienne. Et en termes économiques, il apportera une meilleure productivité. C’est une initiative qui a vocation à être diffusée sur l’ensemble du territoire », estime Patrick Devedjian. Moyennant une cotisation de l’entreprise, l’accès aux lieux de vie confortables, aux espaces connectés et au soutien professionnel est gratuit. Plusieurs sociétés se sont déjà inscrites et le lieu sera bientôt ouvert aux salariés du secteur de l’entretien et de la restauration.