Les expositions dans les musées départementaux et aux archives départementales
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Atala, 1801. Voyage illustré au cœur d’un roman à la Maison de Chateaubriand - Domaine départemental de La Vallée-aux-Loups à Châtenay-Malabry. Du 4 octobre 2024 au 28 septembre 2025
Atala 1801, un premier roman qui fait date dans l'histoire de la lmittérature
Éditions et rééditions, source inépuisable de nombreux artistes, produits dérivés, imitations, contrefaçons, traductions, parodies… les collections de la maison de l'écrivain témoignent du succès fulgurant et durable du texte de Chateaubriand. Au tout début du XIXe siècle, c’est Atala qui lui apporte la gloire et lance sa carrière littéraire.
Retour aux sources
« Si l’on en croit les Mémoires d’outre-tombe,c’est l’argent gagné grâce à Atala qui permet à l’auteur d’acquérir la Vallée-aux-Loups, explique Anne Sudre, directrice de la Maison de Chateaubriand et commissaire de l’exposition Atala, 1801. Voyage illustré au cœur d’un roman qui s’ouvre cet automne. L’idée est de mettre Chateaubriand et nos collections exceptionnelles au cœur des expositions et de la programmation. Nous voulons faire voyager le public grâce à cette histoire et aux images qu’elle a inspirées. Il s’agit en même temps de montrer l’importance du roman dans la carrière littéraire de l’écrivain et pour la littérature en France. » Un projet d’autant plus évident que la Maison conserve le fonds patrimonial le plus riche au monde autour de la figure d’Atala, avec près de 330 pièces de collection, œuvres et objets d’art, estampes, manuscrits…
Éventail décoré représentant « Les adieux de Chactas à Lopez », vers 1820-1830, papier, bois, pigments, Maison de Chateaubriand © CD92/Julien Garraud
Génie de la littérature
Le roman raconte les amours contrariés d’Atala et de Chactas, deux jeunes Indiens d’Amérique issus de tribus ennemies. À leur suite, Chateaubriand entraîne le lecteur dans le Nouveau Monde, des rives du Mississipi aux forêts de Floride, et ses sublimes descriptions des paysages résonnent avec l’exaltation des sentiments. « Avec Atala, puis René publié l’année suivante, il apparaît comme le père du romantisme en France. Le récit contient déjà les thèmes récurrents de son œuvre : les amours impossibles, les destins croisés, la valeur morale du christianisme, la nature. » Dans son propos liminaire, l’exposition retrace la genèse du texte, son écriture, ses sources, à commencer par le voyage de l’écrivain en Amérique en 1791 grâce auquel Atala a vu le jour, et revient sur son succès : « Le livre a immédiatement été traduit dans de nombreuses langues, en anglais, en italien, en espagnol… Des critiques montrent à quel point il a bousculé l’écriture et la littérature classique. Édité et réédité, Atala inspire poèmes, romans et parodies. Il a également fait l’objet de nombreuses contrefaçons, à Avignon où Chateaubriand s’est rendu en personne pour une saisie, ou encore en Belgique. »
Cliquez sur les images pour les agrandir
Un voyage illustré
L’exposition s’organise autour des douze épisodes clés de l’histoire, mêlant des extraits et des œuvres, pour la plupart conservées dans les collections de la Maison. « Dès la parution d’Atala, les beaux-arts, les arts décoratifs, le théâtre et la musique s’emparent du sujet. Les grands artistes ont peint, sculpté, dessiné, gravé Atala », en particulier les funérailles de la jeune Indienne, sujet du célèbre Atala au tombeau peint par Girodet en 1808, maintes fois copié et décliné en gravures.
Autre preuve du retentissement du roman, le fait que « Gustave Doré le choisisse en 1863 pour illustrer les grands textes de la littérature du XIXe siècle. Avec trente planches, l’artiste va au-delà des épisodes habituellement représentés et donne plus de place à la nature et aux Indiens. » Certaines acquisitions récentes sont présentées pour la première fois au public, dont La Veillée funèbre d’Atala, une peinture à l’huile de l’époque romantique par Louis Tiberghien acquise en 2022 et récemment restaurée, parmi d’autres œuvres inédites habituellement conservées en réserve.
Interprétations et réinterprétations
L’engouement populaire est tel qu’il génère des produits dérivés. « C’est assez extraordinaire et c’est une première pour un roman en France. » L’atalamania se propage. Comme le montrent les différentes vitrines, elle gagne « des objets décoratifs, des pendules, des tasses, un plateau de déjeuner, un éventail, des toiles imprimées avec les principales scènes du roman produites dans de grandes manufactures, et des objets publicitaires... » Pour Anne Sudre, l’objet le plus original est « La mort d’Atala sur une huître perlière, une "camelote de bagne" pour les touristes, gravée par un bagnard, un certain Joseph Muller, en Nouvelle- Calédonie dans les années 1875-1888 d’après une illustration d’un journal du Havre. Illustration qui reprenait elle-même un tableau aujourd’hui disparu dont l’huître reste l’un des derniers témoignages. »
L’histoire continue
Des éditions illustrées des années 1950 prouvent la longévité de l’œuvre. « La maison d’écrivain la remet au goût du jour : depuis 2023, les jeunes qui participent au prix Chateaubriand des collégiens reçoivent une édition d’Atala illustrée et la politique d’acquisition se poursuit, en particulier pour les traductions. Nous nous sentons dépositaires de ce trésor de la langue française et nous voulons continuer à le faire vivre. » Une aventure littéraire, éditoriale, artistique, commerciale et imaginaire à voir dès le 4 octobre.
Programmation autour de l'expositionSur réservation : 01 55 52 13 00 ou reservations-chateaubriand@ hauts-de-seine.fr Tout au long de l’année
Premier week-end, samedi 5 et dimanche 6 octobre
Journée inaugurale dimanche 13 octobre
Billet combiné visite guidée et conférence : tarif plein : 8 € ; tarif réduit : 6 € Cycle de conférencesUn cycle de cinq conférences proposé et animé par Sébastien Baudoin, agrégé de Lettres modernes, docteur-ès-Lettres et professeur de khâgne à Paris. D’octobre 2024 à mars 2025, les cinq conférences permettent d’explorer l’univers d’Atala et l’exotisme en littérature.
Programmation familiale
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Exposition Atala, 1801. Voyage illustré au cœur d’un roman
Du 4 octobre 2024 au 28 septembre 2025
Ouvert du mardi au dimanche : de 13h à 18h (en octobre), de 13h à 16h30 (de novembre à février), de 13h à 18h (en mars), de 13h à 18h30 (d’avril à septembre)
Le week-end : de 10h à 12h et l’après-midi selon les horaires ci-dessus
Maison de Chateaubriand – Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups
87 rue de Chateaubriand, 92290 Châtenay-Malabry
vallee-aux-loups.hauts-de-seine.fr
♦ Les partenaires de l'exposition
François René de Chateaubriand, Atala, illustration de Maurice Lalau (1881-1961), Maison de Chateaubriand
© Droits réservés - Photo CD92/Julien Garraud
« Roues libres, la grande histoire du vélo », à l’Orangerie du Domaine départemental de Sceaux, du 21 juin au 31 décembre
Les Jeux se préparent avec une grande exposition sur l’histoire du vélo.
Le musée va déployer une bonne partie de son impressionnante collection de cycles anciens dans l’Orangerie du XVIIe siècle. Ce fonds, don de Robert Grandseigne, pionnier de l’aviation et grand amateur de vélos, abrite notamment l’exceptionnel vélocipède à vapeur de Louis-Guillaume Perrault, daté de 1870-1871 et considéré comme la première moto de l’histoire. Il sera présenté à partir du 21 juin avec d’autres véhicules étonnants, à deux ou à trois roues, accompagnés d’affiches, de peintures, de photographies, de produits dérivés, de jouets et de documents techniques ou publicitaires.
Galerie de l’innovation
Elle s’ouvrira sur les essais, réels ou imaginaires, qui ont précédé la naissance de la draisienne en 1817. Les cycles de la collection y illustreront les évolutions techniques, à commencer par les vélocipèdes et l’invention de la pédale en 1861, avant la vogue du grand-bi, puis l’arrivée des bicyclettes dès la fi n du XIXe siècle avec des vélos à cadre en croix, des modèles pour femme ou encore la bicyclette pliante
Gérard utilisée par l’armée. Viendront ensuite des exemples de perfectionnements apportés au XXe siècle, dont le cadre suspendu qui permet à la fin des années 1970 l’invention du VTT, ainsi que des modèles aux systèmes de transmission originaux restés sans postérité.
Le vélo, objet social et de loisir
L’exposition décryptera les usages associés aux cycles suivant les époques, les milieux sociaux et leur vocation, qu’elle soit utilitaire ou de loisirs. L’évolution de la mode cycliste d’abord, du costume trois pièces des dandies sur les draisiennes du début du XIXe siècle aux maillots de sport du siècle suivant. Ce sera également la vogue du tricycle à la fin du XIXe siècle, incarnée par trois modèles de la collection Grandseigne.
Piste, course et vitesse : le sport cycliste Dès l’origine, le développement des compétitions cyclistes va de pair avec la recherche de performance et une large médiatisation des courses et des coureurs. Des modèles
de vélos spécialement développés pour la piste ou la route, comme la sextuplette de l’ingénieur Adolphe Grossot (1896), évoqueront la création de ces événements et leur popularité, des premières courses de vélocipèdes des années 1860 aux grandes compétitions comme le Tour de France. Les pratiques sportives amateurs et l’imaginaire associé au vélo clôtureront cette évocation, comme autant de signes de la vitalité du cyclisme.
Adolphe Grossot, Sextuplette, 1894-1898, H : 105 cm, L : 464 cm, musée du Domaine départemental de Sceaux, inv. 64.24.18, ancienne collection Robert Grandseigne
© CD92 / musée du Domaine départemental de Sceaux. Photographie Thierry Ollivier
LE PROGRAMME D'ACTIVITÉS ET DE VISITES AUTOUR DE L'EXPOSITION
Visites guidées tous publics
♦ Visites guidées de l’exposition temporaire Roues libres. La grande histoire du vélo (1h30)
Venez découvrir l'histoire du cycle, de ses débuts au XIXe siècle à nos jours, à travers ses innovations, ses adaptations et ses différentes pratiques.
Tous publics - Rendez-vous à l’Orangerie
Réservation conseillée - Plein tarif : 6 € / Tarif réduit : 4 €
--> Tous les jeudis à 15h
--> Les dimanches 23 juin, 21 juillet, 28 juillet, 18 août, 25 août, 1er septembre, 15 septembre, 29 septembre, 6 octobre, 20 octobre et 27 octobre à 16
--> Les dimanches 10 novembre, 17 novembre, 24 novembre, 8 décembre, 15 décembre et 22 décembre à 15h30
♦ Visites flash (30 min)
> Les pionnières vélocipédistes
Cette brève visite de l’exposition est consacrée aux pionnières vélocipédistes et à leur tenue sportive.
Tous publics - Rendez-vous à l’Orangerie
Sans réservation - Inclus dans le billet d’entrée du musée
--> Les dimanches 7 juillet et 1er décembre à 14h30
> Les courses de vélos
En cet été sportif, suivez la caravane et venez découvrir l’histoire du cyclisme sportif, ses temps forts et ses innovations.
Tous publics - Rendez-vous à l’Orangerie
Sans réservation - Inclus dans le billet d’entrée du musée
--> Dimanche 21 juillet à 14h30
> Découverte de l’exposition
Venez découvrir l'histoire du cycle, de ses débuts au XIXe siècle à nos jours, à travers ses innovations, ses adaptations et ses différentes pratiques.
Tous publics - Rendez-vous à l’Orangerie
Sans réservation - Inclus dans le billet d’entrée du musée
--> Dimanche 4 août à 14h30
> Cyclisme handisport : l’accessibilité dans le monde du vélo
Dès le début du XXe siècle, le cycle est rendu accessible pour permettre au plus grand nombre de se déplacer en toute autonomie. Venez découvrir cette histoire à l’occasion d’une brève visite de l’exposition Roues libres. La grande histoire du vélo est consacrée.
Tous publics - Rendez-vous à l’Orangerie
Sans réservation - Inclus dans le billet d’entrée du musée
--> Dimanche 25 août à 14h30
♦ Visites pour les familles et les enfants
> Visite-quiz de l’exposition
Venez découvrir l'histoire du cycle, de ses débuts au XIXe siècle à nos jours, à travers ses innovations, ses adaptations et ses différentes pratiques. Ouvrez grands vos yeux et vos oreilles : un jeu de questions-réponses ponctuera votre visite.
Public familial dès 7 ans - Rendez-vous à l’Orangerie
Réservation conseillée - Plein tarif : 5 € / Tarif réduit : 3 €
--> Les dimanche 23 juin et 28 juillet à 14h30 (1h)
--> Dimanche 10 novembre à 14h (1h)
> Visite guidée de l’exposition suivie d’un atelier de dessin
Cette visite ludique vous fera découvrir les grandes étapes de l’histoire de la bicyclette, dans des conditions privilégiées, en dehors des horaires d’ouverture au public. Vous choisirez ensuite votre modèle dans les espaces muséographiques pour dessiner « sur le motif ».
Public familial dès 7 ans - Rendez-vous à l’Orangerie
Sur réservation - Plein tarif : 5 € / Tarif réduit : 3 €
--> Dimanche 7 juillet à 10h (2h)
> Visite ludique de l’exposition
Découvrez l’exposition et apprenez l’histoire du vélo, de ses débuts au XIXe siècle à nos jours à travers des mini-jeux qui ponctueront votre visite.
Public familial dès 7 ans - Rendez-vous à l’Orangerie
Réservation conseillée - Plein tarif : 5€ / Tarif réduit : 3€
--> Les dimanches 29 septembre et 20 octobre à 14h30 (1h)
--> Les dimanches 8 et 22 décembre à 14h (1h)
> Visite flash - Tous en selle ! Les usages du vélo
Suivez cette courte visite autour des différents usages du vélo, de son invention à nos jours.
Public familial dès 6 ans - Sans réservation - Inclus dans le billet d’entrée du musée
--> Dimanche 6 octobre à 14h30 (30 min)
> Visite guidée - Le vélo insolite
Lors de cette visite, nous nous attarderons sur les engins et œuvres les plus étonnants présentés dans l’exposition.
Public familial dès 7 ans - Rendez-vous à l’Orangerie
Réservation conseillée - Plein tarif : 5 € / Tarif réduit : 3 €
--> Dimanche 17 novembre à 14h (1h)
Ateliers pour les ados et les adultes
> Récup’Art – Atelier
Créez votre sculpture à partir de pièces de vélo récupérées ! Cet atelier ludique et stimulant éveille les esprits et la créativité, favorise la confiance en soi et encourage le développement personnel.
Avec Nathalie Thillay, artiste plasticienne
Public ados et adultes - Rendez-vous aux Anciennes Écuries
Sur réservation - Plein tarif : 6 € / Tarif réduit : 4 €
--> Les dimanches 15 septembre et 13 octobre à 14h30 (3h)
> Sérigraphie sur tote-bag – Atelier
Venez découvrir et expérimenter les principales étapes de la sérigraphie artisanale sur tissu, en imprimant un motif en lien avec l’exposition Roues libres sur un tote-bag, que vous emporterez.
Avec l’atelier Fwells
Public ados et adultes - Rendez-vous aux Anciennes Écuries
Sur réservation - Plein tarif : 6 € / Tarif réduit : 4 €
--> Dimanche 3 novembre à 14h30 (2h)
Ateliers pour les familles ou les enfants
> Récup’Art – Atelier enfants
Créez votre sculpture à partir de pièces de vélo récupérées ! Cet atelier ludique et stimulant éveille les esprits et la créativité, favorise la confiance en soi et encourage le développement personnel.
Avec Nathalie Thillay, artiste plasticienne
Pour les enfants à partir de 7 ans (adultes accompagnateurs) - Rendez-vous aux Anciennes Écuries
Sur réservation - Plein tarif : 5 € / tarif réduit : 3 €
--> Les dimanches 15 septembre et 13 octobre à 10h (2h)
> Sérigraphie sur tote-bag – Atelier enfants
Venez découvrir et expérimenter les principales étapes de la sérigraphie artisanale sur tissu, en imprimant un motif en lien avec l’exposition Roues libres sur un tote-bag, que vous emporterez.
Avec l’atelier Fwells
Pour les enfants dès 8 ans (adultes accompagnateurs) - Rendez-vous aux Anciennes Écuries
Sur réservation - Plein tarif : 5 € / tarif réduit : 3 €
--> Mardi 22 octobre à 14h30 (2h)
> Sérigraphie sur tote-bag – Atelier familles
Venez découvrir et expérimenter les principales étapes de la sérigraphie artisanale sur tissu, en imprimant un motif en lien avec l’exposition Roues libres sur un tote-bag, que vous emporterez.
Avec l’atelier Fwells
Public familial dès 8 ans - Rendez-vous aux Anciennes Écuries
Sur réservation - Plein tarif : 5 € / Tarif réduit : 3 €
--> Dimanche 3 novembre à 10h (2h)
> Sérigraphie sur papier – Atelier enfants
Venez découvrir et expérimenter les principales étapes de la sérigraphie artisanale sur papier, technique chère aux affichistes, et repartez avec votre création !
Avec l’atelier Fwells
Pour les enfants dès 8 ans (adultes accompagnateurs) - Rendez-vous aux Anciennes Écuries
Sur réservation - Plein tarif : 5 € / tarif réduit : 3 €
--> Mercredi 18 décembre à 14h30 (2h)
> Récup’Art – Atelier familles
Créez votre sculpture à partir de pièces de vélo récupérées ! Cet atelier ludique et stimulant éveille les esprits et la créativité, favorise la confiance en soi et encourage le développement personnel.
Avec Nathalie Thillay, artiste plasticienne
Public familial, enfants à partir de 7 ans - Rendez-vous aux anciennes écuries
Sur réservation - Plein tarif : 5 € / Tarif réduit : 3 €
--> Dimanche 22 décembre à 10h (2h)
Éducation artistique et culturelle
> Présentation des travaux des élèves de l’option Histoire des Arts, en classe de terminale au lycée Lakanal de Sceaux
Avec leur professeure Mélie Jouassin, les lycéens ont découvert le métier de scénographe d’expositions d’art avant de s’initier à cette pratique autour d’un cas concret, celui de l’exposition Roues libres. La grande histoire du vélo. Ils exposent aujourd'hui leurs travaux préliminaires sous forme de plans, d'élévations et de carnets de bord.
Tous publics - Rendez-vous au foyer de l’Orangerie
Sans réservation - Inclus dans le billet d’entrée du musée
--> Du vendredi 21 juin au dimanche 7 juillet, entre 14h et 18h30
Mercredi 24 juillet entre 8h30 et 9h40, passage de la flamme olympique Ouverture exceptionnelle de l’exposition Roues libres de 9h à 13h puis de 14h à 18h30. Lors de son tour de France, la flamme olympique passera par Domaine de Sceaux. Vous pourrez profiter de cet événement exceptionnel ouvert à tous pour visiter l’exposition Roues libre. La grande histoire du vélo ouverte dès 9h et tester les vélos fous de Vélos Délires©. Vous pourrez essayer une vingtaine d’engins à deux roues de toute forme et pour tous les âges et chevaucher le fameux grand-bi. |
Cycles et motos De Dion Bouton à Puteaux Alcyon, François Faber le géant de la route Misti, Ferdinand Mifliez, dit (1865-1923), vers 1910
1909, affiche © CD92/MDDS Vers 1925, affiche © Pascal Lemaître / MDDS © CD92 / Archives départementales des Hauts-de-Seine
Informations pratiques domaine-de-sceaux.hauts-de-seine.fr Le partenaire de l'expostion www.lequipe.fr |
Guide vallée-culture mai / juin 2024 n° 74
Mondes en communs. Poursuivre l'inventaire, un nouveau festival de photographie contemporaine au musée départemental Albert-Kahn . Du 1er juin au 22 septembre 2024
Organisé en partenariat avec l’Association des Amis du musée, du 1er juin au 22 septembre, ce nouveau rendez-vous est dédié à la photographie contemporaine. La première édition du festival permettra au public de découvrir les œuvres de 11 artistes, exposés dans le jardin du musée à Boulogne-Billancourt. La soirée d’ouverture aura lieu samedi 1er juin de 19h à 23h15.
Le nouveau festival Mondes en commun propose des passerelles entre les collections historiques du musée et la création photographique contemporaine. Il s’inscrit dans l’un des axes du projet scientifique et culturel de l’établissement, celui de réactiver l’œuvre d’Albert Kahn en montrant sa pertinence au regard des enjeux du monde d’aujourd’hui.
La thématique du festival – l’inventaire visuel du monde – propose une relecture de la collection de photographie et de films des Archives de la Planète ; ce projet démesurément ambitieux de dresser, selon la formule d’Albert Kahn « un vaste inventaire photographique de la surface du globe occupée et aménagée par l’homme, telle qu’elle se présente au début du XXe siècle ». Les inventaires se déclinent également en lien avec les collections végétales de l’établissement autour de thématiques liées au vivant : faune, flore, biodiversité́, etc.
Onze séries de photographies contemporaines présentées dans les jardins du musée
Le festival donnera à voir des travaux photographiques ayant pour objectif de représenter méthodiquement le réel dans toute sa diversité́, du proche au lointain, du « macro » au « micro », du vivant à l’inanimé́. Pensé en lien avec les collections du musée, ce nouveau rendez-vous abordera les thèmes centraux de la collection telles que la géographie humaine, la diversité culturelle et celle du vivant, les traditions populaires ou le patrimoine naturel et architectural.
Les propositions photographiques ont été sélectionnées par un jury composé de représentants du musée et de l’association des Amis, ainsi que de personnalités qualifiées du monde de la photographie.
Pour cette édition 2024, les artistes sélectionnés et les séries présentées sont :
- Thierry Ardouin (France) – Histoires de graines (Prix des Amis 2024)
- Aurore Bagarry (France) – Glaciers
- Maryam Firuzi (Iran) – In the shadows of silent women
- Nicolas Floc’h (France) – Initium maris
- Sanna Kannisto (Finlande) – Observing eye
- Daniel Meadows (Grande-Bretagne) – The free photographic Omnibus
- Yan Morvan (France)– Champs de Bataille
- Bertrand Stofleth (France) – Atlantides / Hyperlendemains / Recoller la montagne
- Eric Tabuchi & Nelly Monnier (France) – Atlas des Régions Naturelles
- Anaïs Tondeur (France) – Tchernobyl Herbarium
- Antonio Jimenez Saiz (Belgique) – Felix
Le jury de l’édition 2024
Quentin Bajac, directeur du Jeu de Paume ; Françoise Bornstein, directrice de la galerie Sit Down et membre du CA de l’Association des Amis du musée Albert-Kahn ; Nathalie Doury, directrice du musée départemental Albert-Kahn ; Florence Drouhet, conseillère artistique ; Jonas Cuénin, directeur éditorial du magazine Blind ; Anahita Ghabaian, directrice de la galerie Silk Road ; Jean Gaumy, photographe, membre de l’Académie des Beaux-Arts ; Sylvie Jumentier, présidente des Amis du musée ; Michel Lussault, géographe, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon ; Clément Poché, chargé d’expositions au musée départemental Albert-Kahn.
La programmation associée
Samedi 1er juin
Soirée d’ouverture
- 19h-19h45 - Lecture-performance avec Anaïs Tondeur
- 19h30-20h - Rencontre avec Bertrand Stofleth
- 20h-21h30 - Table-ronde « Faire inventaire »
- 21h30-22h15 - Rencontre avec Eric Tabuchi et Nelly Monnier
- 22h-23h - Projection sur la serre
- 22h30-23h15 - Rencontre avec Thierry Ardouin
Dimanche 23 juin
- 11h30-13h - Visite guidée des expositions du festival Mondes en commun
- 14h - Visite-rencontre autour de l’édition photographique avec Thierry Ardouin, Aurore Bagarry, et Anaïs Tondeur
Dimanche 25 août
- 11h30-13h - Visite guidée des expositions du festival Mondes en commun
Samedi 21 septembre
- 15h - Atelier phytographie pour les familles avec Anaïs Tondeur
LE PRIX PHOTOGRAPHIQUE DE L’ASSOCIATION DES AMIS DU MUSÉE DÉPARTEMENTAL ALBERT-KAHN Le Prix photographique des Amis, créé en 2018, sera désormais remis chaque année par l’association des Amis du musée départemental Albert-Kahn dans le cadre du festival. La lauréate ou le lauréat se voit accorder une bourse de 5 000 euros dotée par l’association et dispose d’un espace d’exposition de choix dans le parcours global de la manifestation. Cette année, c’est le photographe Thierry Ardouin qui s’est vu décerner le prix des Amis du musée pour sa série Histoires de graines, pour l’occasion présentée dans la salle des Plaques du musée. La série photographique d’Anaïs Tondeur, Tchernobyl Herbarium est également distinguée par une mention spéciale. Créée en 2011 dans le but de participer à la préservation et au rayonnement de l’héritage culturel légué par Albert Kahn, l’association propose à ses membres de participer de façon privilégiée à la vie du musée et de contribuer à la valorisation de ses collections par des actions de mécénat. Une riche programmation culturelle, incluant visites privées de collections ou d’expositions temporaires au musée départemental Albert-Kahn et dans d’autres institutions, rencontres avec les équipes du musée, visites d’ateliers d’artistes, invitations à des foires d’art contemporain ou de photographie, est proposée aux amis tout au long de l’année, ainsi que des voyages « entre amis » à la découverte de jardins exceptionnels ou de festivals photos. |
Festival de photographie contemporaine "Mondes en commun"
Du samedi 1er juin au dimanche 22 septembre
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h
Inclus dans le billet d’entrée
♦ Première nocturne du festival / Samedi 1er juin de 19h à 23h30 / Gratuit
En savoir plus sur albert-kahn.hauts-de-seine.fr
« Au stade ! Une histoire du sport dans les Hauts-de-Seine (XIXe-XXIe siècle) », du 6 mai au 31 octobre aux Archives départementales à Nanterre
Documents anciens, objets et photographies racontent l’histoire du sport dans les Hauts-de-Seine. Le Département présente la grande exposition de l’année aux Archives départementales : Au Stade ! Une histoire du sport dans les Hauts-de-Seine, à découvrir du 6 mai au 31 octobre 2024. Labellisé Olympiade Culturelle, ce rendez-vous gratuit explore le développement et la diversité des pratiques sportives à travers le Département, cent ans après les Jeux de 1924 qui se déroulèrent en grande partie sur son territoire. L'exposition parle d’événements sportifs, de champions, de liesse populaire, de clubs emblématiques, mais aussi de sport amateur et scolaire. Elle contribue à expliquer la vitalité d’un territoire qui recense aujourd’hui plus de 336 000 licenciés, 2 000 associations sportives et 379 athlètes. |
Les origines
Des clubs sportifs naissent dans l’Ouest parisien dès la fin du XIXe siècle. Venu d’Angleterre, le sport moderne est d’abord ristocratique : l’élite fortunée canote sur la Seine, à Asnières, où se déroulent les premières régates. Les premiers sportifs apprécient également le parc de Saint-Cloud où se déroule la toute première course cycliste de l’histoire en 1868. Gravures, lithographies et archives décrivent ensuite la démocratisation du sport à partir de l’entre-deux-guerres. Des équipements sortent de terre, hippodromes, vélodromes aujourd’hui disparus,piscines… Le cyclisme devient populaire et des courses emblématiques sont créées, à commencer par le Tour de France dont témoignent photographies et affiches publicitaires anciennes vantant les fabricants de cycles alto-séquanais.
Des Olympiades de 1924 aux années 1970
Le stade de Colombes, actuel Stade départemental Yves-du-Manoir, est choisi pour accueillir les cérémonies, d’ouverture et de clôture, et les épreuves reines des Jeux Olympiques de 1924, grâce à l’investissement du propriétaire des lieux de l’époque, le Racing Club de France, qui construit le stade à ses frais et dont une partie des archives déposées en 2023 aux Archives départementales figure dans l’exposition. L’audience des grands événements sportifs augmente pendant les Trente Glorieuses et le stade reçoit pendant un demi-siècle les plus prestigieuses compétitions nationales de football, de rugby, d’athlétisme et de hockey sur gazon.
Bulletin du Racing Club de France, l’équipe de hockey sur gazon dames du RCF, 1927. © Archives départementales des Hauts-de-Seine | Georges Redon, Une partie de lawn-tennis au cercle de l’île de Puteaux, aquarelle en couverture de Soleil du Dimanche. © Archives départementales des Hauts-de-Seine |
L’aventure continue
Au XXe siècle, la pratique sportive explose, encouragée notamment par le Département. Les archives rappellent les différentes compétitions organisées, dont les courses cyclistes avec le Tour de France qui fait régulièrement étape dans les Hauts-de-Seine ou les matches de rugby et de basket. Elles évoquent également le sport de haut niveau alto-séquanais, ses grands champions et ses clubs emblématiques, sans oublier les équipements ouverts à tous qui vont, pour certains, se muer en sites olympiques cette année.
Informations pratiques♦ « Au stade ! Une histoire du sport dans les Hauts-de-Seine (XIXe-XXIe siècle) » ♦ En plein air ♦ En ligne ♦ Catalogue ♦ Conférence |
Affiche représentant l’arrivée du 110 m haie lors d’une compétition d’athlétisme France-Angleterre au stade de Colombes, vers 1950.
Guide Vallée Culture n° 74 mai-juin 2024
Exposition « Natures vivantes. Images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn », du 30 avril au 31 décembre 2024 au musée départemental Albert-Kahn à Boulogne-Billancourt
L’exposition "Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn" présentée par le Département met en lumière la passion du banquier philanthrope pour le végétal à travers les milliers d’images réalisées dans ses jardins de Boulogne et du Cap-Martin, présentées en regard d’oeuvres historiques et contemporaines.
Après un cycle d’expositions consacré au voyage (Autour du Monde, puis Rio-Buenos Aires 1909), le musée départemental Albert-Kahn poursuit sa déclinaison des « fondamentaux » du projet du banquier philanthrope avec sa grande exposition de l’année : Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn. Sur une proposition de l’historienne de la photographie et commissaire d’exposition Luce Lebart, elle réunira près de 200 photographies autochromes issues des collections du musée, pour nombre d’entre elles inédites, ainsi que des fi lms, documents d’archives et oeuvres historiques comme contemporaines, incluant les créations d’artistes invités.
Collection de chrysanthèmes dans une des serres.adjacentes au jardin d’hiver.
Opérateur inconnu • Avant juillet 1914 © CD92 / Musée départemental Albert-Kahn
Les jardins d’Albert Kahn, un lieu d’expérimentations aussi bien techniques qu’esthétiques
« L’exposition Natures vivantes met au coeur de son propos la passion d’Albert Kahn pour le végétal et ses représentations à un moment où, dans l’entre-deux-guerres, et autour de sa propriété boulonnaise, se pressent savants, poètes et chercheurs curieux des émotions des plantes comme de leur sensibilité », rappelle Luce Lebart. « Dans les 30 premières années du XXe siècle, au fi l des saisons et des années et en parallèle de son projet des “Archives de la Planète”, le banquier philanthrope fait produire des milliers d’images en couleur sur verre, véritables “natures vivantes”, de ses deux jardins de Boulogne et de Cap Martin. S’invente alors une iconographie végétale lumineuse et pleine d’attention à un monde vivant en constante transformation. Installé au coeur du jardin boulonnais, le laboratoire du biologiste passionné d’images animées Jean Comandon est le lieu d’expériences cinématographiques spectaculaires et inspirantes sur l’épanouissement des fleurs et la croissance des plantes. Science, cinéma, culeur et poésie se croisent dans un contexte qui, marqué par l’inspiration japonaise, voit rayonner la pratique de l’horticulture et le goût pour le jardinage ».
Aux côtés du jardin de Boulogne, l’exposition fait revivre l’exceptionnel site horticole disparu de Cap-Martin, paradis exotique du mécène et alter-ego du jardin alto-séquanais,représenté dans les collections par plus de 2 000 images et séquences filmées qui constituent une véritable surprise visuelle.
Fleur d’agave se dressant face à la mer, Cap Martin Opérateur : Roger Dumas • 1930
© CD92 / Musée départemental Albert-Kahn
« En écho avec ces corpus, l’exposition présentera des oeuvres et des documents historiques mais également des créations d’artistes contemporains réalisées avec et dans le jardin boulonnais qui prolongent et actualisent les expérimentations qui, tant formelles que techniques et esthétiques, virent le jour aux jardins d’Albert Kahn »,poursuit la commissaire de l’exposition.
Le jardin comme vous ne l'avez jamais vu
La scénographie, signée Studio Matters, propose un parcours en forme de déambulation dans un jardin imaginaire. De nombreux documents textuels, sonores et iconographiques apporteront aux oeuvres des éléments de contextualisation historique, technique et éducative, accessible et divertissante. Le parcours famille incitera à la découverte d’essences végétales : chrysanthème, campanule ou encore agave prendront la parole pour encourager l’observation. Grâce à des manipulations simples, petits et grands pourront expérimenter le principe du timelapse à la manière de Comandon, ou découvrir les secrets de fabrication des autochromes. Une riche programmation accompagnera l’exposition : visites, conférences, projections, concerts, résidences d’artistes… Enfin, un ouvrage édité par Atelier EXB (Editions Xavier Barral) réunira des essais de spécialistes, auteurs, chercheurs, artistes, historiens, jardiniers qui partagent leur passion et leur savoir.
Les partenaires de l'exposition
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Au Jardin des métiers d'Art et du Design à Sèvres "FAIR PLAY, design et métiers d'art, beaux joueurs de l'inclusion ?" Du 29 mai au 22 septembre
L'exposition "Fair Play, design et métiers d’art, beaux joueurs de l’inclusion ?" interroge la façon dont les métiers d’art et du design s’emparent des enjeux sociétaux, notamment ceux liés à l’inclusion.
Depuis quelques années, des collectifs de designers et des créateurs s'intéressent à ces questions, à travers le mise en oeuvre d'approches de conception plus éthiques, telles que le " design with care " (design avec soin) développé par Les Sismo.
En écho à l'actualité sportive de l'été, le JAD confie ainsi, pour la deuxième édition de "L'été au Jardin", une carte blanche à Antoine Fenoglio et Marcela Mussi du collectif, qui nous livrent avec Fair Play une réflexion sur les mille formes du design social et inclusif.
Cette exposition questionne ainsi les différentes approches qui sont adoptées dans la conception des objets, des espaces et des services et réunit une variété de projets et d'acteurs pour une société plus inclusive : la prothèse de Dimitry Hlinka - créée pour l’athlète français Arnaud Assoumani, le coffret de planches tactiles "Amazonia Touch" du Studio de création Créanog - en collaboration avec le photographe Sebastiao Salgado, la gamme d'électroménager inclusif de la marque SEB ou encore l'étude "Peaux éthiques" pilotée par Audrey Brugnoli du collectif Stetopotes sur les pratiques du soin et du bien-être pour des personnes atteintes de maladies rares de la peau. Une aire de jeu et un espace ressources composées de podcasts et ouvrages divers viennent enfin compléter l'exposition afin de proposer une approche plurielle de l’expérience visiteur et de la médiation, pour toutes et tous.
FAIR PLAY, design et métiers d'art, beaux joueurs de l'inclusion ?
Du 29 mai au 22 septembre 2024
(fermeture estivale du 12 au 27 août)
Du mercredi au dimanche de 14h à 19h
Au Jardin des métiers d'Art et du Design à Sèvres
le-jad.fr
Inauguration de l'exposition
Le 28 mai en compagnie de Sandrine Bourg, conseillère départementale, maire adjointe de Vanves, l'inauguration de l'exposition Fair Play s'est déroulée au Jardin des métiers d'Art et du Design. L'occasion de découvrir le collectif Sismo avec Antoine Fenoglio et Marcela Mussi, qui nous livrent avec Fair Play une réflexion sur les mille formes du design social et inclusif.
© CD92/ Willy Labre