Les expositions dans les musées départementaux et aux archives départementales

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L’exposition "Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn" présentée par le Département met en lumière la passion du banquier philanthrope pour le végétal à travers les milliers d’images réalisées dans ses jardins de Boulogne et du Cap-Martin, présentées en regard d’oeuvres historiques et contemporaines.

Après un cycle d’expositions consacré au voyage (Autour du Monde, puis Rio-Buenos Aires 1909), le musée départemental Albert-Kahn poursuit sa déclinaison des « fondamentaux » du projet du banquier philanthrope avec sa grande exposition de l’année : Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn. Sur une proposition de l’historienne de la photographie et commissaire d’exposition Luce Lebart, elle réunira près de 200 photographies autochromes issues des collections du musée, pour nombre d’entre elles inédites, ainsi que des fi lms, documents d’archives et oeuvres historiques comme contemporaines, incluant les créations d’artistes invités.

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Collection de chrysanthèmes dans une des serres.adjacentes au jardin d’hiver.
Opérateur inconnu • Avant juillet 1914 © CD92 / Musée départemental Albert-Kahn

 

Les jardins d’Albert Kahn, un lieu d’expérimentations aussi bien techniques qu’esthétiques

« L’exposition Natures vivantes met au coeur de son propos la passion d’Albert Kahn pour le végétal et ses représentations à un moment où, dans l’entre-deux-guerres, et autour de sa propriété boulonnaise, se pressent savants, poètes et chercheurs curieux des émotions des plantes comme de leur sensibilité », rappelle Luce Lebart. « Dans les 30 premières années du XXe siècle, au fi l des saisons et des années et en parallèle de son projet des “Archives de la Planète”, le banquier philanthrope fait produire des milliers d’images en couleur sur verre, véritables “natures vivantes”, de ses deux jardins de Boulogne et de Cap Martin. S’invente alors une iconographie végétale lumineuse et pleine d’attention à un monde vivant en constante transformation. Installé au coeur du jardin boulonnais, le laboratoire du biologiste passionné d’images animées Jean Comandon est le lieu d’expériences cinématographiques spectaculaires et inspirantes sur l’épanouissement des fleurs et la croissance des plantes. Science, cinéma, culeur et poésie se croisent dans un contexte qui, marqué par l’inspiration japonaise, voit rayonner la pratique de l’horticulture et le goût pour le jardinage ».

Aux côtés du jardin de Boulogne, l’exposition fait revivre l’exceptionnel site horticole disparu de Cap-Martin, paradis exotique du mécène et alter-ego du jardin alto-séquanais,représenté dans les collections par plus de 2 000 images et séquences filmées qui constituent une véritable surprise visuelle. 

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Fleur d’agave se dressant face à la mer, Cap Martin Opérateur : Roger Dumas • 1930
© CD92 / Musée départemental Albert-Kahn

« En écho avec ces corpus, l’exposition présentera des oeuvres et des documents historiques mais également des créations d’artistes contemporains réalisées avec et dans le jardin boulonnais qui prolongent et actualisent les expérimentations qui, tant formelles que techniques et esthétiques, virent le jour aux jardins d’Albert Kahn »,poursuit la commissaire de l’exposition.

Le jardin comme vous ne l'avez jamais vu

La scénographie, signée Studio Matters, propose un parcours en forme de déambulation dans un jardin imaginaire. De nombreux documents textuels, sonores et iconographiques apporteront aux oeuvres des éléments de contextualisation historique, technique et éducative, accessible et divertissante. Le parcours famille incitera à la découverte d’essences végétales : chrysanthème, campanule ou encore agave prendront la parole pour encourager l’observation. Grâce à des manipulations simples, petits et grands pourront expérimenter le principe du timelapse à la manière de Comandon, ou découvrir les secrets de fabrication des autochromes. Une riche programmation accompagnera l’exposition : visites, conférences, projections, concerts, résidences d’artistes… Enfin, un ouvrage édité par Atelier EXB (Editions Xavier Barral) réunira des essais de spécialistes, auteurs, chercheurs, artistes, historiens, jardiniers qui partagent leur passion et leur savoir.

En savoir plus sur albert-kahn.hauts-de-seine.fr
Découvrez également les collections photographiques du musée en accès libre sur le portail des collections collections.albert-kahn.hauts-de-seine.fr

 

Le musée départemental Albert-Kahn invite l'artiste Fabien Ducrot à interroger les « Archives de la Planète » à travers une œuvre originale, dans le cadre d'une résidence de création accueillie dans la salle des Plaques.

Le musée départemental Albert-Kahn invite pour la seconde fois un artiste en résidence à s'approprier ses collections pour en livrer sa vision contemporaine. Grâce à une intelligence artificielle (IA) nourrie exclusivement des collections du site, le photographe Fabien Ducrot prolonge les fragments d'autochromes issues des « Archives de la Planète » par des visions produites par la machine. Pour découvrir sa démarche, le public est invité à s’inscrire à des visites-rencontres, à un atelier de création ou à participer à la table ronde axée sur l'apport de l'IA à la création photographique.

Les « Archives de la Planète » d’Albert Kahn

Désireux de témoigner des transformations de son temps, Albert Kahn emploie sa fortune à la réalisation d’un vaste programme de documentation du monde. Dès 1912, il initie, selon ses propres dires : « une sorte d’inventaire photographique de la surface du globe, occupée et aménagée par l’homme, telle qu’elle se présente au début du XXe siècle ». Ainsi naissent les « Archives de la Planète », qui constitue aujourd’hui le socle des collections du musée départemental Albert-Kahn.
Réalisées par une douzaine d'opérateurs employés par le banquier philanthrope jusqu’en 1931, ces « Archives de la Planète » rassemblent 72 000 photographies couleur sur plaques de verre appelées autochromes, ainsi qu’une centaine d’heures de film noir et blanc, ce qui en fait la plus importante collection de ce type au monde. La photographie en couleurs et le cinéma, innovations alors récentes, sont perçus par Albert Kahn comme une véritable « empreinte » mémorielle du réel, un moyen de conserver « vivants quoique disparus » tous les « phénomènes d’intérêt général ». Les « Archives de la Planète » doivent permettre aux générations futures de se nourrir des « enseignements que comporte le tableau direct de l’évolution ».

Des images « augmentées » pour « donner corps à des rêveries d’intelligences artificielles »

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Fabien Ducrot, artiste photographe, diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, utilise l’intelligence artificielle depuis 2015. Il présente son travail comme une exploration de l’esprit de la machine et cherche à donner corps aux rêveries d’intelligences artificielles nourries par les œuvres des époques passées. Grâce à la résidence de création, Fabien Ducrot cherche à voir ce que la machine crée comme image du monde par le prisme de la vision d’Albert Kahn.
Son projet repose sur l’utilisation des images numérisées des « Archives de la Planète » pour entraîner une IA capable de générer de nouvelles images. À la manière d’Albert Kahn qui envisageait les technologies émergentes de son époque comme des instruments inédits pour la capture de la réalité, que ce soit par la couleur (via l'autochrome), la profondeur (via la stéréoscopie) ou le mouvement (via le film), les technologies actuelles permettent d’« augmenter » fictivement des images. Il est ainsi possible d’imaginer les dimensions perdues à jamais que le cadre de l’image n’a pu capturer profondeur, hors champ, instants précédant ou suivant la prise de vue, etc.
Pour en savoir plus – Découvrir son travail sur son site internet  et son compte Instagram

Autour de l’exposition

Un cycle de visites et événements accompagne l’exposition :

Visite – Rencontre avec l’artiste Fabien Ducrot
Explorez l'univers fascinant des Archives de la Planète revues par Fabien Ducrot à l’occasion de sa résidence de création. Découvrez l’alliance entre technologie et art au cours de cette visite menée par l’artiste qui vous plongera au cœur de la création photographique assistée par l'intelligence artificielle.
• Dimanche 11 février à 11h30 et 14h30
- Gratuit, compris dans le prix du billet d’entrée

Atelier – L’Oracle, création assistée par l’Intelligence Artificielle
Explorez l’association de la créativité humaine à l'Intelligence Artificielle lors de notre atelier de collaboration machine/humain ! Grâce à une IA appelée L'Oracle, l’artiste Fabien Ducrot vous invite à façonner des images uniques à partir des Archives de la Planète, de photos et des éléments abstraits. Au fil des requêtes, venez mêler votre imaginaire à celui de l’algorithme !
• Dimanche 25 février de 14h à 17h
- 35€ / à partir de 12 ans 

Informations pratiques

Matière & Mémoire, des Archives de la Planète à l'intelligence artificielle
Du 21 novembre 2023 au 24 mars 2024
Mardi à dimanche : 11h-18h (dernière entrée à 17h)
Fermeture le 25 décembre 2023 et du 1er au 15 janvier 2024 inclus
Musée départemental Albert-Kahn – Salle des plaques
2 rue du Port, 92100 Boulogne-Billancourt
albert-kahn.hauts-de-seine.fr

Le Département présente la nouvelle exposition des Archives départementales, "Enfermer, accueillir, soigner. Évolution de la Maison de Nanterre 1887 - 1989 ", retrace histoire de la Maison de Nanterre construite entre 1870 et 1887, pour se substituer au dépôt de mendicité de Saint-Denis qui, en l'espace d'un siècle est passé d'une maison de répression à un établissement hospitalier au statut unique.

Mises bout à bout, les archives du Cash, Centre d’accueil et de soins hospitaliers, de Nanterre, conservées au Archives départemenales, occupent l’équivalent de cent cinquante mètres de long.
Ce fonds imposant, classé et répertorié, mais jusque-là peu exploité, fait l’objet d’une exposition centrée sur la période 1887-1989, entre la construction de la Maison de Nanterre et la loi qui lui donne un caractère social et sanitaire.
Documents et photographies anciennes y reconstituent des fragments du passé de l’établissement. Des plans illustrent les transformations des bâtiments dans l’intervalle, avec la chapelle réaménagée en atelier ou les différentes modifications apportées au bâtiment carcéral. Des notes, registres, lettres et articles de presse évoquent l’évolution des conditions d’accueil et de soin des résidents, ainsi que des questions d’hygiène et de logement, l’aide sociale, la discipline, la gestion du personnel ou encore celle du cimetière. Un retour en arrière bienvenu au moment où le Cash évolue à nouveau en fusionnant avec l’hôpital de Moisselles. 

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© CD 92 / Willy Labre

Autour de l'exposition

♦ Conférences
Un cycle de conférences gratuites accompagne l’exposition 
Venez découvrir le cycle de conférences des Archives (gratuit)
La Maison départementale de Nanterre, trois conférences autour de l'exposition :

  • jeudi 25 janvier à 18h : « Finir à Nanterre » ou l'arbre qui cache la forêt. Retour sur un lieu clef de l'histoire de l'aide sociale du XXe siècle par Mathilde Rossigneux-Méheust, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Université Lyon 2 ;
  • 28 février à 18h « La lutte contre la mendicité et la vagabondage : du règne de Louis XIV à la IIIème République, de l’hôpital général aux dépôts de mendicité », par Pierre-Louis Laget, conservateur en chef honoraire du patrimoine ;
  • 6 mars à 18h « Un hôpital dans une ville : quatre décennies de combat et une rénovation engagée (1981-2023) », par Danielle Papiau, membre de la Société d’histoire de Nanterre.
 

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© CD 92 / Willy Labre

Enfermer, accueillir, soigner : l’évolution de la Maison de Nanterre (1887-1989), à découvrir du 21 novembre 2023 au 12 avril 2024.
Horaires et accessibilité de l’exposition 

Lundi au vendredi : 9h-18h
Entrée libre – Visites sur réservation pour les groupes
137 avenue Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie, 92000 Nanterre
archives.hauts-de-seine.fr

Après une première sortie en 2021, au Stanze del Vetro à Venise, des poissons, cygnes, éléphants, renards et autres hérons se montrent pour la première fois en France. Fragiles et esthétiques, aussi inattendus qu’attachants, ils constituent un zoo miniature qui parle à toutes les générations.  

Tout en finesse 

Pierre Rosenberg, académicien et ancien président-directeur du Louvre, a accumulé au fi l des ans une impressionnante collection.
« Certes, c’est une activité inattendue pour un spécialiste du dessin et de la peinture des XVIIe et XVIIIe siècles, souligne Virginie Desrante, conservatrice à la Mission de préfiguration du musée du Grand Siècle et commissaire de l’exposition, mais il a vraiment une aff ection toute particulière pour cette production. » Les objets décoratifs sont répartis en trois univers : les animaux terrestres, chiens, enfin les oiseaux. « Les techniques utilisées par les créateurs de l’île vénitienne ont évolué selon les époques : verre soufflé ou massif, pâte de verre, verre transparent, irisé ou corrodé, précise-t-elle. Des techniques anciennes, tombées en désuétude au XIXe siècle pendant l’occupation austrohongroise de l’Italie, ont resurgi au début du siècle suivant avec des manufactures très créatives ». L’exposition propose un panorama de la production de sculptures animalières des années 1930 aux années 1990, autour des grandes verreries de Murano comme Venini, Seguso ou Barovier, qui ont collaboré avec des artistes et designers italiens dont Carlo Scarpa et Tomaso Buzzi, ou étrangers comme la Suédoise Tyra Lundgren ou l’Américain Ken Scott.
La centaine de pièces exposées, choisies parmi les 680 animaux de la donation, reflète les transformations du goût. « Dans les années 1930, il y a des sujets très stylisés, d’inspiration art déco, proches de la sculpture, alors qu’ensuite certains sont très “pop”. » Fruits des recherches menées dans les fonds d’arts décoratifs des bibliothèques françaises et vénitiennes, l’exposition et les notices détaillées du catalogue qui l’accompagne révèlent toute la richesse et l’originalité de cette collection éclectique, accumulée par l’un des plus grands historiens de l’art français.

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Flavio Poli pour Seguso Vetri d’Arte, Renard, vers 1936, verre chemisé fumé et doré, 8,6 x 21 cm © Philippe Abergel

Informations pratiques

« Fantaisies animales. Les verres de Murano de la donation Pierre Rosenberg »
Du 13 octobre 2023 au 31 mars 2024
Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h30 (en octobre). Livret de visite pour les 8-12 ans. Gratuit 
museedugrandsiecle.hauts-de-seine.fr
 

Guide Vallée Culture n° 70 septembre-octobre 2023 

Le musée initie ses visiteurs à un genre essentiel dans l’art de l’Ancien Régime, en particulier sous le règne de Louis XIV. « Une allégorie est la représentation d’une figure portant des attributs en relation avec l’idée qu’elle incarne, ainsi la Justice s’accompagne d’une balance et d’une épée, la Prudence d’un miroir et d’un serpent tandis que la Grammaire se manifeste sous les traits d’une femme arrosant un pot de primevères » explique Dominique Brême, directeur du musée et commissaire de l’exposition « Allegoria ».

Mystères à la mode

Le langage allégorique est considéré comme le plus noble des genres picturaux au XVIIe siècle. « En 1593, l’Italien Cesare Ripa publie son Iconologia (Iconologie), ouvrage encyclopédique ras-semblant plusieurs centaines d’allégories. Ce livre destiné aux artistes permet de représenter de façon codée, mais compréhensible, quantité de notions, concepts, vertus, vices, qualités ou défauts. Rapidement traduit, il sert aux plus grands artistes européens, tels Rubens, Carrache, Velázquez, Vermeer ou Le Brun… ». En France, le genre connaît son apogée avec la Galerie des Glaces à Versailles, « l’accomplissement total du genre », chef-d’oeuvre de Charles Le Brun, à qui l’on doit également la somptueuse coupole à sujet allégorique du pavillon de l’Aurore à Sceaux, partie intégrante de l’exposition.

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Jacques Blanchard, Le Temps dévoilant la Vérité, vers 1625, collection particulière
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Jean-Baptiste de Champaigne, Sine Cerere et Baccho friget Venus, 1665-1670, musée du Grand Siècle

 

Code secret

Le genre est mal connu de nos jours. « Pour être interprétées, les allégories supposent soit de connaître le manuel de Ripa soit une très longue pratique, précise Dominique Brême. Dès l’ouverture de la Galerie des
Glaces, une plaquette d’explication aidait les visiteurs importants à les comprendre. Aujourd’hui, nous présentons les ouvrages, les sources des peintres, les publications qui ont soutenu le genre, ainsi qu’une trentaine de tableaux comme autant d’études de cas
». Face à cet exceptionnel florilège de tableaux du XVIIe siècle provenant de nombreux musées et de collections privées,la visite s’apparente à une enquête.
Que signifiaient l’éléphant, la tulipe, l’oeuf d’autruche, le rameau de chêne ou encore le coquillage ? Avis à tous les curieux de sens caché. 

 
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Jean-Baptiste de Champaigne, La Paix et la Justice, 1666-1670, collection particulière 
Informations pratiques

« Allegoria, les clés de la symbolique baroque »
Anciennes Écuries et pavillon de l’Aurore
Du 15 septembre 2023 au 17 mars2024
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h en septembre, jusqu’à 18h en octobre
Tarif : 5 € - Tarif réduit : 4 € 
(donne également accès au Château)
www.domaine-de-sceaux.hauts-de-seine.fr

Le programme  de l'offre culturelle autour de l'expostion

Visites guidées
Rendez-vous aux à la billetterie des Anciennes Écuries.
Sur réservation
Tout public
•    Tous les jeudis de 15h00 à 16h00 
•    Tous les dimanche
s (sauf le 24 décembre et le 18 février) de 15h30 à 16h45
À partir de tableaux, dessins, estampes et objets, vous comprendrez les sources du langage allégorique, dont l'usage atteint son âge d'or au XVIIe s.
 
Familles et enfants, à partir de 6 ans
En famille, vous apprendrez à découvrir le langage symbolique et allégorique utilisé par les artistes du XVIIe s. !
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•    Visite guidée
Qu’est-ce qu’un symbole ? Qu'est-ce qu’une allégorie ? Comment les déchiffrer ? Que signifient le lion, l’éléphant, la grenade ou encore la chenille ? Pour le savoir, venez déambuler dans l'exposition.
Dimanche 28 janvier de 14h à 15h
 
•    Visite ludique : Time’s up allégorique au Pavillon de l’Aurore
Le but du jeu : deviner les allégories par la description et le mime, inspirés des figures de l’exposition Allegoria et de la peinture de Charles Le Brun qui orne le Pavillon de l'Aurore.
Dimanche 11 février de 14h à 15h
Sur réservation :  01 41 87 29 71 ou resa.museedomainesceaux@remove-this.hauts-de-seine.fr

Et tous les week-ends au pavillon de l’Aurore, venez vivre une expérience immersive en autonomie : la découverte de la coupole avec un casque de réalité virtuelle ! Les samedis et dimanches de 13h00 à 17h  Inclus dans le billet d’entrée du musée À partir de 13 ans.

Visite libre du Pavillon de l'Aurore Pendant la durée de l'exposition Allegoria. Du mardi au dimanche de 13h00 à 17h Inclus dans le billet d’entrée du musée.

Ateliers en famille
Rendez-vous aux Anciennes Écuries Sur réservation.
"Bestiaire symbolique", gravure et impression
Le lion, le hérisson, le papillon... Ces animaux, présents dans l’exposition Allegoria, ont aussi un sens symbolique. L’atelier sera l’occasion de les découvrir, mais surtout de les dessiner et de les imprimer à l’encre pour linogravure. On réalisera ainsi un bestiaire collectif !
Dimanche 4 février de 10h à 12h

Guide Vallée Culture n° 70 septembre-octobre 2023 

Chateaubriand et l’artiste contemporaine Marie Denis partagent une source d’inspiration commune : la nature.
L’équinoxe de printemps, moment symbole du renouveau de la nature, coïncide avec le début d’une exposition d’oeuvres issues du monde minéral et végétal.

« Univers-herbier »

Marie Denis installe ses créations pour un an dans la maison, offrant ainsi un regard nouveau sur les lieux. Ses oeuvres y entament un dialogue inédit avec la pensée et l’oeuvre de Chateaubriand, nourri de citations, d’extraits d’ouvrages en résonance ou en décalage avec les collections. Conçue avec la Galerie Alberta Pane, la présentation met en valeur le rapport entre la nature, l’art et la littérature sous forme d’une évocation vivante, renouvelée selon le rythme des saisons. Elle porte un regard rétrospectif sur le travail de Marie Denis avec une mise en perspective épurée de ses oeuvres, de la Villa Médicis (1998-1999) à ses dernières créations. L’artiste créera également in situ à partir de végétaux herborisés à la Vallée-aux-Loups dans une démarche de work in progress*.

Titre-prénom

« Renée » est un choix de Marie Denis, dont les titres d’exposition sont souvent l’écho des liens affectifs qui nourrissent son travail. Elle rend hommage aux « spécimens » humains et au règne végétal qui font partie de sa vie. Dans cette version féminisée, « Renée » entre en résonance autant avec le titre d’un roman de Chateaubriand,René, publié en 1802, qu’avec le prénom du grand-père de l’artiste. Ce titre-prénom s’accorde également avec la démarche artistique de Marie Denis, attachée à l’idée de renaissance et de métamorphose dans son oeuvre : René vient du latin renatus signifiant « né une seconde fois, re-né ». 
* Travail, ici processus créatif, en cours.

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Marie Denis, Les grappes de raisins, 2012 © Droits réservés 

Guide valée-culture n° 67 - mars, avril 2023

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Marie Denis, Lotus iridescent, 2019 © Marie Denis courtesy Galerie Alberta Pane

Informations pratiques

« Renée ou la nature des choses »
Du 25 mars 2023 au 24 mars 2024
Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 12h et de 13h à 17h30 en mars, jusqu’à 18h30 en avril Tarif : 5 € Tarif réduit : 4 €
En savoir plus sur vallee-aux-loups.hauts-de-seine.fr 

 

NOTRE DIAPORAMA