Le parc départemental André-Malraux, un espace de verdure du Département des Hauts-de-Seine situé au pied de La Défense.

Une feuille de route départementale autour du handicap

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Solidarité

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Ce partenariat a été officialisé par Georges Siffredi et le préfet des Hauts-de-Seine Alexandre Brugère, en présence de la ministre déléguée chargée de l’Autonomie et des Personnes Handicapées, Charlotte Parmentier-Lecocq. CD92/WILLY LABRE
Le Département et la préfecture des Hauts-de-Seine se sont engagés, mardi 2 décembre, à mener ensemble des politiques locales favorisant une société plus inclusive.

Selon les chiffres de la préfecture, qui a fait du handicap la grande cause des services de l’État dans les Hauts-de-Seine, il y aurait 130 800 Alto-Séquanais en situation de handicap, dont 11 000 enfants et, parmi eux, 7 000 élèves. « S’il y a un sujet qui doit être placé au-dessus des autres c’est bien celui-ci, estime le préfet Alexandre Brugère. Dans chacune de nos politiques publiques, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir et il faut le faire main dans la main avec les collectivités. »

De son côté, chef de file des solidarités, le Département agit pour développer l’offre d’hébergement, de soin et d’accompagnement et pour faciliter l’accès aux droits – un plan a notamment été lancé pour améliorer le fonctionnement de la Maison départementale des personnes handicapées qui déménagera en avril prochain à La Défense. « Vingt ans après la loi Handicap, cette feuille de route prolonge l’ambition portée par le Président Jacques Chirac de bâtir une société plus inclusive, où chacun peut vivre dignement, rappelle Georges Siffredi.Cette ambition, il est de notre devoir de la porter et de la concrétiser au quotidien car si beaucoup a été entrepris depuis 20 ans, le chemin vers l’inclusion et l’égalité réelle est encore long. »

Inclusion à 360°

L’initiative n’a pas été officialisée au collège Émile-Zola de Suresnes par hasard puisque l’établissement abrite depuis la rentrée un Dispositif d’autorégulation (DAR) qui fonctionne en lien avec le Sessad des Papillons Blancs de la Colline du Val d’Or et permet d’accueillir en milieu ordinaire jusqu’à 10 élèves souffrant de troubles neurodéveloppementaux (troubles du spectre autistique ou de l’attention).  Dans ce même collège, le Département a contribué à l’aménagement d’une salle « Cocon », où l’ensemble des collégiens peuvent se ressourcer et apprendre à réguler leurs émotions. « Sa mise en place a fédéré la communauté éducative, explique la principale Anna Vikelas. Si bien que lorsque nous avons proposé notre candidature pour le DAR cela a été une évidence car les équipes étaient déjà impliquées sur cette thématique de l’inclusion. »

Sans ce type de coopération, pas d’inclusion possible, ce que n’a pas manqué de relever Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée chargée de l’Autonomie et des Personnes Handicapées, qui avait fait le déplacement. « Il est important sur le terrain de laisser éclore des initiatives comme celles-ci. On permet à ces enfants de venir dans le milieu ordinaire et d’être dans l’école, souligne-t-elle. Toutes nos politiques sociales, celle de l’État et des départements sont imbriquées et avancent de concert. Cette convention vient sceller cette philosophie et la décliner en projets concrets. »