Le parc départemental André-Malraux, un espace de verdure du Département des Hauts-de-Seine situé au pied de La Défense.

Un nouveau havre de verdure au cœur de Châtenay-Malabry

2 min 12 s de lecture

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Le parc a été inauguré samedi 20 septembre en présence de Georges Siffredi et de Carl Segaud, maire de Châtenay-Malabry. CD92/JULIA BRECHLER
Ouvert au public dès le mois d’août, ce nouveau parc départemental de la Roseraie vient d’être inauguré à l’occasion des Journées européennes du patrimoine. Huit hectares supplémentaires de nature offerts aux Alto-Séquanais.

Survivance d’anciens domaines campagnards, la Roseraie combine patrimoine naturel et historique. Avec la Folie Saint-James à Neuilly, il s’agit du seul parc départemental inscrit dans son entièreté aux Monuments historiques. Dessinée par Louis-Sulpice Varé selon une inspiration à l’anglaise, la promenade aux allées sinueuses chemine à travers bois et prairies et longe deux étangs, ménageant des vues sur des bâtiments patrimoniaux comme la grande maison de maître ou les vestiges de la demeure de la famille de Voltaire. Le public, qui y accède depuis le centre-ville ou depuis une nouvelle entrée implantée à proximité du T10, peut aussi contempler cinq arbres remarquables plantés au XIXe siècle, inscrits à l’inventaire départemental.

Cette ouverture participe d’une stratégie départementale visant à mettre chaque Alto-Séquanais à moins de quinze minutes d’un espace de nature. « Les parcs et les jardins sont constitutifs de l’identité de notre Département, rappelle le président Georges Siffredi. C’est un héritage du passé mais c’est aussi le résultat d’un travail de longue haleine. Cette ouverture marque le volontarisme et la réussite de notre stratégie nature dont les maîtres mots sont : acquérir, aménager, entretenir, valoriser et partager. »

Parcours pédagogique

Cette ancienne composante du Creps Île-de-France, acquise par le Déparement auprès de la Région en 2024, a été réhabilitée dans le respect de sa biodiversité - sauvetage d’un grand hêtre pourpre, préservation des arbres morts sous forme de chandelles, etc. Au sein de cette belle endormie, la nature se montre d’une grande richesse, avec notamment des prairies sèches où croissent des fleurs peu communes comme la violette, la centaurée ou le silène, et une faune diversifiée : hérons, colverts, tortues, crapauds, sitelles, hérissons, et même renards. Ces espaces, valorisés par un parcours pédagogique, sont entretenus selon les principes de la gestion différenciée en vigueur dans l’ensemble des 29 espaces sensibles départementaux. 

À l’avenir, le schéma directeur d’aménagement, auquel le Département travaille avec le concours d’un architecte et d’un paysagiste du patrimoine en lien avec les services du ministère de la Culture, devrait permettre de renouer avec les tracés du plan d’origine mais aussi de restaurer et redonner une destination aux bâtiments historiques en relation avec l’accueil du public.