Au 41 rue Thiers, à Boulogne-Billancourt, les aidants alto-séquanais trouveront bientôt du répit, en un lieu chaleureux où ils pourront s’extraire d’un quotidien, parfois, difficile. À ce jour, un cinquième de la population départementale - une part vouée à croître en raison de son vieillissement – prend soin de proches, amis ou issus de la famille, en perte d’autonomie. Que celle-ci soit due à l’âge, à une pathologie chronique ou à une situation de handicap, ces derniers s’y verront offrir 24h/24 un accompagnement médical et médico-social, prenant ainsi le relais de leur famille.
Annoncé en octobre 2021, ce projet, inscrit dans la stratégie nationale « Agir pour les aidants », est porté conjointement par l’AP-HP et la fondation France Répit. Au-delà de la mise à disposition du terrain, le Département lui a apporté un financement de l’ordre d’un million d’euros à travers le Fonds de solidarité interdépartemental par l’investissement (FS2i).
Expérimentation sur cinq ans
« Cette Maison de Répit représente une avancée majeure, souligne Georges Siffredi, président du Département, porteur d’une Stratégie autonomie. Grâce à une approche innovante et à un travail partenarial efficace, nous contribuons à améliorer la vie de nombreux aidants et de leurs proches. » Aux vingt-quatre places, huit pour chaque classe d’âge, s’ajouteront 16 chambres ou studios dévolus aux seuls aidants et aux familles.
Outre les soins, le séjour qui pourra durer jusqu’à 30 jours par an, soit en continu, soit en fractionné, alternera entre loisirs et temps de ressourcement. La Maison de Répit fera l'objet d'une expérimentation de cinq ans, avec l'objectif de devenir un remède pérenne à l'épuisement des aidants.