Le Département des Hauts-de-Seine réaffirme son engagement pour l'égalité et la lutte contre les violences faites aux femmes

Le Département mobilisé contre les violences faites aux femmes
 
En 2025, le Département a consacré environ 2 M€ pour la lutte contre les violences faites aux femmes et l’aide aux victimes.
 
Ce budget permet de financer plusieurs axes :
- Environ 260 000 € pour soutenir le dispositif d’écoute et d’accueil Femmes Victimes de violences 92 (FVV92), assurant ainsi une prise en charge adaptée des femmes victimes,
- Près de 780 000 € alloués à l’hébergement temporaire et d’urgence, contribuant ainsi aux 346 places d’hébergement dédiées aux femmes, victimes de violences conjugales, et à leurs enfants.
- Près de 760 000 € pour l’accès au droit des victimes et l’aide aux victimes, notamment le dispositif « Assistance Victimes des Hauts-de-Seine »,
- 25 000 € en soutien à l’association L’Escale Solidarité Femmes, chargée d’évaluer et de centraliser l’ensemble des situations de potentiel grave danger signalées par le Procureur et d’accompagner les femmes dotées d’un téléphone tout au long du dispositif.
 
Par ailleurs, le Département finance avec l’Etat la Maison des Femmes de l’Hôpital Antoine-Béclère à Clamart dans le cadre du contrat local des solidarités. Toujours dans le cadre de ce contrat, un soutien financier est alloué au CIDFF Nord, pour l’accompagnement des femmes victimes de violences vers l'emploi et l'épanouissement professionnel, et au CIDFF Sud pour le soutien psychologique et l’accompagnement professionnel des femmes victimes de violences vers l'insertion.
 
Sensibiliser les jeunes à la culture du respect
 
Parce que la lutte contre les inégalités commence dès le plus jeune âge, le Département des Hauts-de-Seine agit résolument auprès des collégiens et collégiennes. Depuis la rentrée 2023, un programme global de sensibilisation à l’égalité filles-garçons est proposé dans l’ensemble des collèges des Hauts-de-Seine.
Pour l’année scolaire 2024-2025, près de 38 500 élèves ont participé aux actions éducatives départementales, soit plus du double de l’année précédente. Ces interventions permettent de développer la culture du respect, de prévenir les violences sexistes et sexuelles et de favoriser, dès l’adolescence, l’apprentissage de l’égalité entre les femmes et les hommes.
 
Une campagne départementale pour sensibiliser le grand public
Dans le cadre de cette journée internationale, le Département des Hauts-de-Seine met en œuvre une campagne de sensibilisation destinée à informer, prévenir et orienter les femmes victimes de violences. Le numéro départemental FVV92 (Femmes Victimes de Violences 92), accessible au 01 47 91 48 44, assure une écoute spécialisée ainsi qu’une orientation vers les dispositifs adaptés, du lundi au vendredi, de 9h30 à 17h30.
 
FVV92 est un dispositif départemental inter-associatif d’écoute et d’accueil des femmes victimes de violences, animé et coordonné par quatre associations alto-séquanaises et couvrant l’ensemble du département des Hauts-de-Seine : L’Escale Solidarité femmes à Gennevilliers, l’AFED 92 et l’ADAVIP 92 à Nanterre, et SOS Femmes Alternative - Centre Flora Tristan à Châtillon. En 2024, 869 appels ont été reçus sur la ligne d’écoute départementale. 95 % de ces appels concernaient des violences conjugales.
 
Mobilisation et actions dans les Services des Solidarités Territoriales du Département
 
Les Services des Solidarités Territoriales du Département sont également pleinement mobilisés pour relayer cette démarche au plus près des habitants. Des actions locales sont menées sur les marchés, dans les structures sociales et dans le cadre de la Caravane Solidaire, afin d’aller à la rencontre du public et de favoriser le dialogue. Des interventions spécifiques sont également proposées auprès des collégiens, des lycéens et des jeunes accompagnés par l’Aide sociale à l’enfance, pour les sensibiliser aux violences sexistes et sexuelles à l’aide d’outils pédagogiques adaptés tels que le violentomètre ou le michetomètre.
 
Le Bus Santé Femmes en tournée dans les Hauts-de-Seine
 
Par ailleurs, le Bus Santé Femmes effectuera une tournée dans plusieurs communes – Fontenay-aux-Roses, Nanterre, Clichy et Puteaux – permettant aux femmes d’accéder à un accompagnement médical, psychologique et social de proximité.
 
Organisation d’un colloque de sensibilisation, le 9 décembre
 
Conscient de l’importance de former les professionnels, l’Observatoire départemental des violences faites aux femmes organisera son troisième colloque interprofessionnel « Les enfants co-victimes des violences au sein du couple », le 9 décembre à la Seine musicale, de 9h30 à 13h - sur inscription. Seront notamment proposées à cette occasion :
 
- Une conférence « Le contrôle coercitif au cœur des violences conjugales : impacts et co-victimisation des enfants », par le Dr Andreea Gruev-Vintila, docteure en psychologie sociale, maîtresse de conférences HDR à l’Université Paris-Nanterre
- Une première table ronde pour une meilleure protection des enfants co-victimes de violences au sein du couple : réponses judiciaires et protection de l’enfance
- Une deuxième table ronde sur les bonnes pratiques d’accompagnement des enfants co-victimes
 
L’Observatoire diffusera également son deuxième guide professionnel sur les Mutilations Sexuelles Féminines : repérage, accueil et accompagnement, ainsi que son deuxième diagnostic territorial partagé sur l’ampleur des violences faites aux femmes dans le département, avec un nouveau focus sur les victimes de prostitution.
  
UMAY : un partenariat pour renforcer la sécurité des femmes : 15 nouveaux sites déployés dans les Hauts de Seine
 
Depuis mars 2025, le Département des Hauts-de-Seine est partenaire de l’application UMAY, un outil gratuit destiné à lutter contre le harcèlement de rue. Cette application permet aux femmes et aux hommes d’accéder à un réseau de « Safe Places » où ils peuvent se réfugier en cas de situation de danger ou de sentiment d’insécurité.
 
Cinq villes alto-séquanaises participent aujourd’hui au dispositif – Bourg-la-Reine, Clichy, Levallois, Puteaux et Villeneuve-la-Garenne – et près de 8 000 utilisateurs sont recensés dans le Département, contre 5 000 un an auparavant. Dix sites départementaux ont d’ores et déjà été labellisés « Lieux Sûrs » : l’Hôtel du Département à Nanterre, le bâtiment départemental l’Arc à Puteaux, les pôles sociaux départementaux à Antony et à Asnières-sur-Seine, les Services des Solidarités Territoriales de Bagneux, Nanterre et Suresnes, le Parc nautique départemental de l’Ile-de-Monsieur à Sèvres, le Stade départemental Yves-du-Manoir à Colombes et le musée départemental Albert-Kahn à Boulogne-Billancourt. 130 agents, principalement issus des équipes d’accueil et de sécurité, ont été formés à l’acceuil des victimes avec la méthode des « 3 R » : recueillir, rassurer, renseigner.
 
Le Département prévoit d’élargir ce dispositif à une quinzaine de nouveaux sites en 2026, après la formation des personnels concernés, notamment :
- Les pôles sociaux départementaux à Châtenay-Malabry, Clichy, Colombes, Rueil-Malmaison et Villeneuve-la-Garenne
- Le Parc sportif de La Grenouillère à Antony et le Stade du Pré Saint-Jean à Saint-Cloud
- La Seine musicale, à Boulogne-Billancourt
- Deux sites pour le Domaine de Sceaux : le Château de Sceaux et le petit Château de Sceaux
- Le JAD à Sèvres et les Archives départementales à Nanterre.