Le Département s’engage sur les sujets de santé globale

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Les conseillers ont approuvé les orientations départementales pour 2023-2027 en matière de santé dans trois domaines : la prévention, l’attractivité en santé du territoire et la santé mentale.CD92/JULIA BRECHLER
La séance publique du vendredi 20 octobre a été dominée par les sujets de santé, avec l’approbation du projet régional de santé 2023-2028. Malgré certaines réserves, les élus se positionnent en « partenaires de l’État », au service du bien-être de la population.

En ouverture de séance, les conseillers ont adopté une première décision modificative au budget primitif 2023 nécessaire à la continuité de l’action départementale jusqu’au prochain exercice, en particulier sur le plan des solidarités. Le contexte est marqué par une fragilisation des bases financières suite aux réformes successives. « Les recettes liées à l’immobilier sont en baisse, compensées par la hausse du produit de la TVA. Mais globalement la dynamique est moindre que si le Département avait continué à percevoir la taxe foncière sur les propriétés bâties et la cotisation sur la valeur ajoutée, regrette Pierre-Christophe Baguet, 1er vice-président en charge des finances.

Partenaire de l'État

Le projet régional de santé (PRS) 2023-2028 a ensuite été examiné et approuvé à quelques réserves près par la majorité départementale. « Nous partageons les priorités de l’Agence régionale de santé mais demandons à voir comment elles se concrétisent car bien souvent, on vient nous voir une fois les décisions prises pour demander des financements, précise Georges Siffredi. Néanmoins nous ne souhaitons pas fermer la porte mais nous poser en partenaires. »  Même si « la santé est une prérogative de l’État, le Département joue un rôle majeur au titre de ses services de proximité et de sa connaissance fine des populations : pour corriger les inégalités de santé, c’est le dernier kilomètre qui est important », a rappelé Alexandra Fourcade, conseillère en charge des seniors, de l’autonomie et de la santé. La stratégie départementale en matière de santé, approuvée au passage pour cette même période quinquennale, met en lien les différentes actions de la collectivité avec les orientations du PRS dans trois domaines majeurs : la prévention, l’attractivité en santé du territoire et la santé mentale.

La lutte contre le harcèlement scolaire, priorité départementale, s’inscrira naturellement dans cette feuille de route. « C’est un phénomène violent qui poursuit les jeunes jusque chez eux et s’inscrit dans un contexte de dégradation de la santé mentale. Deux enfants par classe en sont victimes au collège », souligne Vincent Franchi, président du groupe de la majorité départementale. Après une question du groupe « écologistes et socialistes » à ce sujet, l’élu a rappelé le large éventail d’actions déployé dans les établissements du territoire : mise en place de médiateurs éducatifs, nombreux dispositifs éducatifs, culturels et sportifs, formations dédiées... La politique jeunesse départementale a pour objectif d’aller encore plus loin auprès des 6-25 ans pour « prévenir, détecter et traiter » ces problèmes.

Un partenariat avec « Elles bougent » pour l’égalité femmes/hommes

D’ici à la fin décembre, 500 collégiennes bénéficieront d’actions de découverte des métiers de l’industrie ou de la technologie qui se poursuivront ensuite tout au long de l’année scolaire. Les élus ont en effet approuvé à l’unanimité leur soutien à l’association « Elles bougent », investie au plan national dans la promotion de la mixité professionnelle. Cette action s’inscrit dans un programme global de sensibilisation à l’égalité entre les femmes et les hommes qui comprend aussi les dispositifs « Ô Lab citoyen » et le « Curious Lab’ égalité femmes-hommes ».