78-92 : un budget 2022 sous le signe de la stabilité

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Les représentants de l’établissement public interdépartemental étaient réunis le 27 janvier à Vélizy pour adopter le budget primitif 2022. CD92/OLIVIER RAVOIRE
Ce nouvel exercice de l’établissement public interdépartemental (EPI 78-92) s’inscrit dans la continuité des précédents. Les deux Départements poursuivront en 2022 leur démarche d’économies d’échelle et d’amélioration continue du service rendu à l’usager.

A hauteur de 16,3 millions d’euros, une enveloppe équivalente à la précédente, à la virgule près, a été approuvée pour 2022.  « C’est bien la preuve que notre politique d’économies d’échelle produit ses effets, puisque l’on agit davantage chaque année à budget constant », souligne Pierre Bédier président de l’établissement public interdépartemental 78-92. Identiques également, les moyens mis à disposition par les deux collectivités, sans dépenses ni administration supplémentaire, atteignent 8, 5 millions d’euros pour les Hauts-de-Seine et 5,7 millions pour les Yvelines. Les trois compétences « d’intérêt interdépartemental » sont inchangées : voirie, adoption et archéologie préventive. Depuis la création de l’EPI en 2016, la coopération a toutefois progressé dans bien d’autres domaines grâce à une multiplicité de rapprochements - solidarités, commande publique, éducation, construction, tourisme… « Par cette démarche volontaire, exprimée par l’EPI mais aussi par des satellites comme Citallios (Société d’économie mixte d’aménagement Ndlr) ou le Fonds de solidarité interdépartemental (crée par les sept départements franciliens Ndlr), nous avons estimé que nous protégions l’efficacité de nos départements », rappelle Pierre Bédier.

15 millions pour la voirie

Avec 15, 1 millions, l’entretien et l’exploitation des 1 900 km du réseau interdépartemental reste le poste de dépenses principal. Le service l’adoption (117 000 euros en 2022) est le plus important de France. L’archéologie préventive dispose, elle, d’un budget annexe de 1,5 millions d’euros et réalise des activités de diagnostic et de fouilles, de ainsi que de conservation, de valorisation et de recherche. Le projet partenarial de recherche dans la région du Tavouch, en Arménie, perturbé par la crise sanitaire puis par le conflit avec l’Azerbaïdjan, devrait d'ailleurs reprendre son rythme de croisière cette année. Au programme l’enrichissement de la carte archéologique de la région et la fouille du site d’Hagharstin. Enfin le service d’archéologie préventive devrait évoluer courant 2022 vers un syndicat mixte ouvert, auquel pourront adhérer communes et intercommunalités. Objectif : accroitre la réactivité nécessaire au bon déroulement des missions et faciliter l’accès à l’offre pour les aménageurs. Les assemblées départementales doivent délibérer de ce nouveau statut juridique dans les semaines à venir.