Le parc départemental André-Malraux, un espace de verdure du Département des Hauts-de-Seine situé au pied de La Défense.

L’IRM Linac, une avancée majeure contre le cancer

1min et 40sec de lecture

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Le docteur Pierre Graff, chef du service oncologie, a détaillé le fonctionnement de l'appareil au cours d'une visite en présence du président Georges Siffredi, du maire de Saint-Cloud Eric Berdoati et du professeur Steven le Gouil, directeur de l'ensemble hospitalier de l'Institut Curie.CD92 / Stéphanie Gutierrez-Ortéga
Cet appareil de radiothérapie, premier du genre en Île-de-France, promet de révolutionner le traitement de la maladie à l'Institut Curie de Saint-Cloud où il a été inauguré, lundi 31 mars, en présence du président Georges Siffredi. Soucieux de renforcer l’offre de soins d’excellence et de proximité, le Département a contribué à son acquisition à hauteur d'un million d'euros.

Au-delà des symptômes de la maladie, les personnes atteintes d’un cancer peuvent souffrir d’effets secondaires, consécutifs à l’administration d’un traitement par radiothérapie. Contrairement aux appareils conventionnels, l’IRM Linac, inauguré le 31 mars à l’Institut Curie de Saint-Cloud, permet de limiter les risques d’irradiation des organes à risque et des tissus sains avoisinants.

En fournissant des images précises en continu, permettant de suivre les mouvements de la tumeur au cours de l’irradiation, l'engin apporte une réelle plus-value par rapport au scanner utilisé jusqu'alors. L’accélérateur à particules embarqué peut ainsi bombarder de rayons X à haute intensité la zone tumorale, ou s’interrompre instantanément, si celle-ci sort du champ à cause d’un déplacement interne. Avec cette innovation, fruit de vingt années de recherche, le corps médical peut espérer délivrer 100 % d’une forte dose et sur 100 % de la cible.



Peu d'équivalents en France

Cette avancée permet de réduire du même coup le nombre de séances, qui passe d’une vingtaine à cinq environ. « Si la santé relève de la responsabilité de l’État, elle ne saurait être déconnecté des exigences de solidarités, d’attractivité du territoire et de bien-être de nos concitoyens, souligne Georges Siffredi, le président du Département, qui a contribué à hauteur de 1 M€ à son acquisition. C’est pourquoi le Département des Hauts-de-Seine est particulièrement fier d’avoir apporté sa pierre à l’édifice, en soutenant l’installation de cette IRM Linac par l’Institut Curie. »

D’ici à l’été, cinq IRM Linac mailleront le territoire français. Seulement indiquée dans le traitement des cancers "localisés", prenant la forme d'une tumeur, cette technologie a vocation à co-exister avec la technologie la plus couramment utilisée. Elle ouvre notamment des perspectives pour le traitement du cancer de la prostate, du rein, des surrénales, du foie ou du pancréas.