D’un côté les espaces d’allure flambant neuve de l’école élémentaire, de la cour aux classes en passant par le restaurant scolaire ; de l’autre la partie dédiée aux maternelles, au gymnase, et la vaste cuvette du futur parking où s’activent encore les engins de travaux. Le vaste chantier de reconstruction du groupe scolaire François-Peatrik, voulu par la commune et soutenu par le Département, est à présent à mi-chemin et le contraste entre les deux parties du site, où sont scolarisés près de 400 jeunes Robinsonnais, est saisissant. Après avoir apporté 5 M€ lors d’une première phase, le Département réitère son soutien pour 2022-2024 à hauteur de 4,9 M€. « Sans cela, jamais nous n’aurions pu avoir un équipement de cette qualité, estime le maire, Jacques Perrin. L’aide du Département est vitale. Elle nous permet de mener à bien les projets qui fourmillent dans notre ville. » Par l’intermédiaire de deux contrats de développement, le Département aura financé la moitié de ce chantier qui doit se terminer début 2025.
Développement urbain
D’un montant de 7 M€ en investissement, ce quatrième contrat de développement permettra également de financer la rénovation énergétique méthodique des écoles et des groupes scolaires (1,2 M€) ou encore l’acquisition d’un gymnase dans le quartier du Pierrier. « Nous nous approchons des 30 000 habitants mais la ville va continuer à se développer avec de nouveaux quartiers, poursuit Jacques Perrin (Novéos, quartier des Architectes…). Il faut prévoir des équipements scolaires et les crèches en conséquence. » « Le Département est dans son rôle en soutenant les projets portés par les villes pour améliorer le quotidien des habitants », souligne de son côté Georges Siffredi pour qui « le Plessis-Robinson est l’une des villes du territoire qui a le plus changé au fil des ans. » En fonctionnement, une aide de 1,5 M€ ira aux structures de la petite enfance ainsi qu’aux activités culturelles et sportives.
En plus de ce soutien aux projets de la commune, au Plessis-Robinson le Département contribue à l’enfouissement des lignes haute tension (financée à hauteur de 3 M€) et au déménagement de l’hôpital Marie-Lannelongue (3 M€) qui permettra à « un fleuron médical de rester sur le territoire ». Il a par ailleurs prévu de reconstruire le collège Claude-Nicolas-Ledoux (une opération estimée à 35 M€) et s’apprête à mettre en service le tramway T10, grand projet d’infrastructure conduit avec Île-de-France Mobilités.