Le dernier né des parcs départementaux est héritier d’un riche passé paysager. Aménagé au XIXᵉ siècle par le célèbre paysagiste Louis-Sulpice Varé, le site illustre le style des jardins romantiques anglais avec ses allées sinueuses, ses arbres remarquables (pins laricio, hêtres pourpres, platanes d’Orient…), ses étangs, et ses vues paysagères. Les visiteurs pourront aussi découvrir des vestiges historiques tels que l’escalier de la maison des Arouet, famille de Voltaire.
Autrefois occupé par le Centre de Ressources d'Expertise et de Performance Sportive (CREPS), le site a été réaménagé par le Département des Hauts-de-Seine dans le cadre de sa stratégie nature, visant à rendre accessibles 20 hectares supplémentaires d’espaces verts d’ici fin 2025. L’ouverture du nouveau Parc départemental de la Roseraie illustre le volontarisme du Département dans ce domaine.
Une nature préservée et accessible
En octobre 2024, le Département des Hauts-de-Seine a racheté les huit hectares constituant le nouveau parc auprès de la Région Île-de-France. Le site a été réhabilité dans le respect de sa biodiversité. Des coupes sanitaires ont été réalisées pour sécuriser les lieux, tout en conservant des arbres morts comme gîtes pour la faune locale (chauves-souris, pics, insectes xylophages). Les prairies sèches, riches en espèces végétales rares (violette, centaurée, silène), font l’objet d’une gestion différenciée.
Le parc abrite une faune variée : hérons, colverts, tortues, sitelles, hérissons, et même renards. Des aménagements doux ont été mis en place pour canaliser les circulations et préserver les milieux sensibles, tout en offrant des espaces de détente.
Rendez-vous samedi 20 septembre à 11h
Parc départemental de la Roseraie
Châtenay-Malabry
Accréditation indispensable auprès du service de presse