À Châtenay-Malabry, le Creps prépare les Jeux et l’avenir

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La première pierre a été posée vendredi 2 décembre, en présence (de g à d) du président du Creps, Pascal Grizot, du sous-préfet d’Antony et de Boulogne-Billancourt, Philippe Maffre, du maire Carl Segaud, des présidents de Région et de Département Valérie Pécresse et Georges Siffredi, du vice-président de Région chargé des sports et des JOP, Patrick Karam et du vice-président du Département chargé des Sports, Daniel Courtès,CD92/WILLY LABRE
Un vaste programme de modernisation et d’agrandissement est en cours sur ce site de 17 hectares en vue d’accueillir en 2024 les délégations françaises et étrangères qui lui donnera, après les Jeux, une nouvelle impulsion.

Question préparation sportive, la réputation du centre de ressources d'expertise et de performance sportive d’Île-de-France (Creps IDF) n’est plus à faire. La pépinière de champions a naturellement rejoint la liste des centres de préparation aux Jeux labellisés sur le territoire. Déclenchant le lancement par la Région, propriétaire du site, d’un programme « Grand Creps », à hauteur de 42 millions d’euros, qui doit permettre de moderniser et d’agrandir les installations mais aussi d’améliorer les conditions d’accueil des jeunes sportifs, des stagiaires professionnels et du monde sportif.

« Soixante pour cent des médaillés au Jeux de Tokyo étaient franciliens. L’Île-de-France est une terre d’excellence sportive, rappelle Valérie Pécresse, présidente de la Région.  Pour former cette élite, il fallait un campus du XXIe siècle aux meilleures normes internationales. Ce projet va permettre aux jeunes de poursuivre leurs études dans de bonnes conditions tout en pratiquant leur passion . »

Village du Creps

Actuellement disséminées un peu partout sur le site, les différentes installations seront regroupées à terme dans la partie amont qui accueille déjà la majorité des équipements sportifs de façon à créer un « village du Creps ». « On a voulu restaurer une unité de lieu, explique le directeur Michel Godard. Les sportifs et les acteurs du Creps auront sur un même lieu leurs sites d’entrainement, de récupération, d’hébergement, de restauration et de vie sociale... » Les bureaux administratifs et le restaurant - qui proposera une alimentation personnalisée- seront ainsi repositionnés tout comme l’accueil, déplacé dans l’édifice patrimonial des Lilas, avec un accès par la rue Salengro - l'entrée actuelle étant à l'opposé dans la partie aval du site.

Le Creps va aussi s’agrandir significativement. De nombreux bâtiments - dont « l’architecture exceptionnelle sera l'image de l'Île-de-France en 2024 », souligne Valérie Pécresse - sont en train de sortir de terre. Le nombre de salles de musculation et de gymnases doit doubler et le Creps disposera à terme dix-neuf salles de formation, soit sept de plus, des équipements essentiels au double cursus, sportif et scolaire, des jeunes « pôlistes ». « Ce projet doit nous permettre d’accueillir davantage de sportifs et dans de meilleures conditions », résume le directeur. Les travaux devront être terminés pour début 2024 avant l’arrivée des premières délégations sportives, deux à trois mois avant les Jeux.

Le parc de la Roseraie va ouvrir au public

Le Département a saisi l’opportunité du  projet « Grand Creps » pour se porter acquéreur de la partie basse du parc de la Roseraie, à proximité du château du même nom,  jusqu’ici à usage exclusif du Creps, en vue de l’ouvrir au public d’ici à 2024   – soit 6 à 7 hectares d’espaces verts supplémentaires pour les Alto-Séquanais  « Dans le cadre de notre nouvelle stratégie nature départementale, nous avons pris l’engagement de rendre accessibles 20 hectares de nouveaux espaces naturels sensibles. En ouvrant ce parc en plein centre-ville, nous poursuivons cet objectif », souligne Georges Siffredi.  De nouveaux itinéraires de promenade seront aménagés au détour des deux mares et de la grande prairie, permettant d’admirer huit arbres remarquables.