CD92/Julia Brechler

Opéra d'été : l'art lyrique en plein air et sur grand écran à La Seine Musicale

2 min 15 s de lecture

Culture

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Le Département s'associe à l'Opéra de Paris et propose deux soirées exceptionnelles avec la diffusion d'une œuvre lyrique ou chorégraphique, captée au Palais Garnier ou à l’Opéra Bastille, sur le Grand écran de la Seine Musicale.

Cet évènement s'inscrit dans le cadre de l'opération "Opéra d’été" de l'Opéra Garnier, une période tout indiquée pour faire vivre autrement le bâtiment fermé aux mois de juillet et août en basculant sur une programmation en plein air, et pour faire rayonner des projets de grande qualité autour de l’art lyrique. 

Au programme

La Traviata de Guiseppe Verdi, dans une mise en scène de Simon Stone, avec Pretty Yende, sous la direction musicale de Michele Mariotti.
La Traviata est l'une des œuvres les plus populaires de Verdi créée en 1853. Un opéra en trois actes qui relate l’histoire tragique d’un amour impossible au XIXe siècle, entre une courtisane et un jeune bourgeois. Sur un livret de Francesco Maria Piave d'après La Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas fils. En ouvrant son opéra par un prélude pour cordes d’une économie de moyens inédite, Verdi affirmait en 1853 sa volonté de bousculer les conventions et les normes. La "Traviata" met à  nu la violence d’une société qui prône la jouissance matérielle et finit par sacrifier une innocente victime sur l’autel de la morale bourgeoise. Simon Stone aime travailler au corps à corps les pièces du répertoire pour les entraîner vers des territoires plus intimes.

Giselle, chorégraphie de Jean Coralli et Jules Perrot, un ballet crée à l'Opéra de Paris le 28 juin 1841 qui raconte l'histoire d'une jeune villageoise qui devient folle et meurt après avoir appris que le prince dont elle est éprise l'a trompée. Ballet romantique par excellence, Giselle marque l’apogée d’une nouvelle esthétique. Créé à l’Académie royale de Musique le 28 juin 1841, le ballet voyage en Russie et disparaît du répertoire avant son retour en France en 1910. C’est aujourd’hui dans la version de Patrice Bart et d’Eugène Polyakov, fidèle à la chorégraphie originelle de Jean Coralli et Jules Perrot, que le ballet continue de confirmer ses premiers succès. Scènes lumineuses et terrestres, visions nocturnes et spectrales : la danse devient langage de l’âme et la ballerine par sa présence aérienne semble triompher de la pesanteur.

La Traviata
Jeudi  27 août à 20h
Accueil du public à partir de 19h 
Durée : 2h15
Giselle
Vendredi 28 août à 20h
Accueil du public à partir de 19h 
Durée : 1h40 
Des soirées gratuites, sur réservation, dans la limite des places disponibles et dans le respect des règles sanitaires.
Venez avec un propre plaid ou une couverture !
null Renseignements : www.laseinemusicale.com