Une sixième École des Femmes dans les Hauts-de-Seine

Solidarité

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Patrick Devedjian, président du conseil départemental, Rémi Muzeau, maire de Clichy, Alice Le Moal, conseillère départementale, Bénédicte de Kerprigent, directrice générale de l'Institut des Hauts-de-Seine, Armelle Gendarme, conseillère départementale et Katayoune Panahi, directrice générale des services du Département, ont visité les salles de classe de l'Ecole des Femmes de Clichy.CD92/JULIA BRECHLER
Ouverte en janvier 2017, l’antenne clichoise a été inaugurée vendredi 19 avril. Il s’agit de la plus grande dans le département.

Les salles Françoise-Sagan, Simone-Veil ou encore Colette sont déjà bien occupées. En tout, près de quatre-vingt-dix apprenantes fréquentent l’École française des Femmes de Clichy pendant la semaine. « Et nous en avons une quinzaine sur liste d’attente », précise Isabelle Russo, la directrice exécutive des sept établissements. Ouverte en janvier 2017, l’antenne clichoise a depuis peu pris ses quartiers dans de nouveaux locaux plus modernes et mieux adaptés à son activité. Désormais, avec quatre salles de classe, une salle multimedia, une bibliothèque et une cuisine sur 350 m2, cette école est la plus grande des Hauts-de-Seine.

Créés en 2008, ces écoles ont une mission d’émancipation des femmes migrantes dans les quartiers réputés sensibles. Objectif : faciliter leur insertion et les aider à trouver un emploi à travers des cours de français langue étrangère (FLE) et d’informatique, des ateliers thématiques et un accompagnement personnalisé vers l’emploi. « Nous comptons aussi 100 % de réussite au DELF, le diplôme d’étude de langue française », se félicite Bénédicte de Kerprigent, directrice générale de l’Institut des Hauts-de-Seine, à l’origine de ce projet. « Ces femmes ont trouvé le moyen d’améliorer leurs capacités en faisant preuve de courage et de volonté. Elles peuvent ainsi entretenir leur relation avec leurs enfants qui baignent tous les jours dans la culture française. Ces écoles sont des machines à fabriquer de l’intégration », explique Patrick Devedjian.

Autour de la table, les profils sont divers. L’ensemble des sept écoles accueille près de quatre cents femmes de soixante-cinq nationalités différentes. Parmi elles, Nina, d’origine marocaine. C’est un heureux hasard qui a amené cette ancienne institutrice à s’inscrire ici. « Les professeurs ont su me rassurer et m’ont donné l’occasion de parler français car j’en ai besoin. Grâce à eux, j’ai beaucoup appris et j’apprends encore tous les jours. » Après Clichy, deux nouvelles écoles ont ouvert en début d’année, à Nanterre et dans les Yvelines à Mantes-la-Jolie.